Antarctique : réserve marine de la mer de Ross
La plus grande réserve marine du monde se trouve dans l’océan Antarctique et est entrée en vigueur le 1er décembre 2017. Depuis des années, Greenpeace faisait pression sur la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), l’organe international gardien des eaux de l’Antarctique, pour qu’elle mette en place un sanctuaire dans la mer de Ross.
Couvrant une superficie de 1,5 million de km2, ce sanctuaire est désormais protégé contre tous types de projets industriels, de l’extraction minière à la pêche industrielle. Un havre de paix pour les manchots, les calamars géants, les baleines bleues et les phoques.
Arctique : moratoire sur la pêche commerciale
À l’autre extrémité du globe, un accord a été signé en décembre pour préserver l’océan Arctique de la pêche industrielle pendant 16 ans. Les pays riverains de l’océan Arctique (Canada, Danemark (Groenland), Norvège, Russie, États-Unis) et les grands pays de pêche (Chine, Japon, Corée du Sud et Union européenne) se sont mis d’accord pour protéger une surface de la taille de la mer Méditerranée. Si l’Arctique est encore en proie à de nombreux maux, cette initiative reste salutaire. Et elle n’aurait pas vu le jour sans la mobilisation des quelque huit millions de défenseurs de l’Arctique.
Ces deux victoires sont la preuve que la mobilisation citoyenne porte ses fruits. En nous mobilisant, nous pouvons soulever des montagnes… et protéger des océans !
Encore plus loin en 2018 : Greenpeace de retour en Antarctique
En 2018, Greenpeace continuera de se mobiliser pour défendre les pôles et écarter les dangers qui pèsent sur ces régions encore préservées.
Deux rendez-vous à ne pas manquer en 2018 :
🔺 Courant janvier, une décision de justice sera rendue dans l’affaire qui oppose Greenpeace et le gouvernement norvégien.
En novembre 2017, Greenpeace Nordic et l’association norvégienne Nature and Youth ont assigné en justice le gouvernement norvégien. En cause : les autorisations octroyées par les autorités norvégiennes à des compagnies pétrolières pour effectuer de nouveaux forages en Arctique. Pour Greenpeace, ces autorisations sont contraires à l’Accord de Paris sur le climat et à la Constitution norvégienne. Ce procès est une démarche inédite, poussée par plus de 500 000 citoyens qui ont signé une pétition.
🔺 À partir de la mi-janvier, Greenpeace sera de retour en Antarctique.
Une expédition de plusieurs semaines sera organisée dans l’océan Antarctique. À bord de l’Arctic Sunrise, notre brise-glace, nous emmènerons à nos côtés une équipe de scientifiques pour documenter la biodiversité exceptionnelle de la région et tenterons de réaliser des images inédites, grâce à notre petit sous-marin biplace.
Dans les années 1980, la mobilisation de Greenpeace et de millions de citoyen-ne-s a permis d’obtenir la protection du continent Antarctique contre les activités humaines. Grâce au protocole international signé en 1991, ce continent est désormais considéré comme une « réserve naturelle consacrée à la paix et à la science ». Aujourd’hui, la même logique de protection doit s’appliquer à l’océan Antarctique !
Nous vous en dirons plus très bientôt… Restez connecté-e !
En attendant, vous pouvez signer notre pétition pour protéger l’océan Antarctique.