Une victoire historique
Deux ans après la mobilisation incroyable qui a porté l’Affaire du Siècle, lancée par Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Oxfam France et Greenpeace France, nous avons gagné ! La justice vient donc de reconnaître que l’inaction climatique de l’État est illégale, que c’est une faute qui engage sa responsabilité.
C’est une victoire historique pour le climat ! Cette victoire n’aurait pas été possible sans les 2,3 millions de citoyens et citoyennes qui ont signé notre pétition pour soutenir l’Affaire du Siècle. Rappelons que cette pétition est devenue en quelques jours la plus signée de l’histoire de France !
Une victoire de la vérité
Cette décision marque aussi une avancée majeure du droit français et une victoire de la vérité : jusqu’ici, l’État niait l’insuffisance de ses politiques climatiques, en dépit de l’accumulation de preuves (dépassement systématique des plafonds carbone, rapports du Haut Conseil pour le Climat, etc.). Ce déni aveugle, teinté de mauvaise foi, n’est plus permis aujourd’hui.
Et la suite ?
Avec ce jugement, dès aujourd’hui, des victimes directes des changements climatiques en France vont pouvoir demander réparation à la France. L’État va donc faire face à une pression inédite pour enfin agir contre les dérèglements climatiques.
Pour autant, la procédure juridique n’est pas terminée. Le tribunal doit maintenant décider s’il ordonne à l’État de prendre des mesures supplémentaires pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et respecter ses engagements pour le climat. Une nouvelle audience aura lieu au printemps. D’ici là, nous allons déposer de nouveaux arguments pour démontrer que les actions prévues par l’État sont insuffisantes et que la justice doit contraindre l’État à lutter efficacement et concrètement contre le dérèglement climatique ! L’État peut également faire appel de ces décisions.
Vous pouvez continuer de vous mobiliser en partageant cette nouvelle historique avec vos proches sur Facebook, Twitter, Instagram. Ensemble, aujourd’hui, nous avons remporté une victoire cruciale face à l’urgence climatique. Mais ce n’est pas fini, la mobilisation doit continuer pour contraindre l’État à agir.