Une rafinerie d’huile de palme de la Socapalm au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace
Le groupe Bolloré clôture l’année 2015 avec un chiffre d’affaire à 10,8 milliards d’euros. Dans son portefeuille d’activité, on trouve notamment la production d’huile de palme, via la Socfin (elle-même divisée en nombreuses filiales, comme la Socapalm), dont il est actionnaire à 38,75 %. Or, la Socfin continue à ce jour de refuser de s’engager dans une politique Zéro Déforestation rigoureuse.
Quelques chiffres clé sur la Socfin :
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– Les comptes sociaux au 31 décembre 2015 clôturent avec un bénéfice net de 11,1 millions d’euros. (source : Socfin)
– La Socfin a réalisé en 2015, un chiffre d’affaires consolidé de 509,5 millions d’euros. (source : Socfin). Pour info le CA de 2014 était de 508,4 millions d’euros. (source : Socfin)
– Au 31 décembre 2015, la Socfin annonçait 400 000 hectares de concessions dont 186,767 hectares de plantations (hévéas et palmiers à huile),.
Ci-dessous quelques images…
… de notre investigation au Cameroun, au printemps 2016, où la Socfin, notamment via sa filiale Socapalm, détient de nombreuses concessions dans lesquelles les forêts tropicales sont en danger.
Emmanuel Elong, President de SYNAPARCAM, une organisation camerounaise qui défend le droit des communautés locales, devant une "maison des travailleurs", dans un camp construit par la Socapalm en 1976. Travailler dans les concessions de la Socfin ne répond pas aux standards internationaux en la matière. © Micha Patault / Greenpeace
Collecte de données GPS, pour mieux tracer les avancées de la déforesation. © Micha Patault / Greenpeace
Philippe Ebongue, 74 ans, défend les communautés locales contre les extensions de la Socapalm. © Micha Patault / Greenpeace
Rencontre de notre équipe avec les communautés locales. © Micha Patault / Greenpeace
Un enfant près d’un moulin à huile de palme, vers Nkapa, au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace
Un hévéa (qui produit du caoutchouc naturel) à Dizangué,au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace
De l’huile de palme vendue sur le marché d’Edea, au Cameroun, l’un des aliments de base dans de nombreux pas africains. Soutenir de petits producteurs serait un moyens de faire progresser la souveraineté alimentaire. © Micha Patault / Greenpeace
Autant vous dire que nous ne partageons pas les allégations empilées dans ce droit de réponse et que nous y répondrons prochainement.