1 – Renforcer la souveraineté alimentaire
2 – Donner une place de choix aux agriculteurs et à la ruralité
3 – Améliorer la production et les rendements alimentaires
4 – Favoriser la biodiversité
5 – Préserver la santé des sols
L’agriculture écologique dynamise la fertilité des sols sans avoir recours à des produits chimiques. Elle les protège de l’érosion, de la pollution et de l’acidification.
6 – Choisir des méthodes écologiques pour lutter contre les parasites
L’agriculture écologique permet aux agriculteurs de lutter contre les ravageurs, les maladies et les mauvaises herbes sans avoir recours à des pesticides chimiques qui polluent les sols, l’eau et dégradent les écosystèmes, ainsi que la santé des agriculteurs et des consommateurs.
7 – Développer la résistance des systèmes alimentaires
L’agriculture écologique rend les systèmes agricoles plus résistants en les aidant à s’adapter aux futurs chocs économiques et climatiques.
En France, ces principes sont déjà appliqués par de nombreux agriculteurs. Ils ne demandent qu’à être développés et mis en pratique afin d’irriguer tout notre modèle agricole et de faire face à l’agro-business.
La maison des semences paysannes du Lot, ou la réappropriation collective des savoir-faire paysans
Depuis des millénaires, les paysans partagent et cultivent eux-mêmes les semences sélectionnées dans leurs champs. Ils connaissent parfaitement leurs terres et le climat, et sont mieux placés que quiconque pour choisir des semences variées et adaptées à leur environnement. Ils sont ainsi les garants d’une agriculture durable, propice au maintien de la biodiversité.
Pourtant l’industrie agroalimentaire impose des semences industrielles standardisées. Des semences gourmandes en pesticides et néfastes pour l’environnement. Elles fragilisent la dépendance économique des paysans, nuisent à notre souveraineté alimentaire, et altèrent considérablement la biodiversité ainsi que la qualité des produits que nous trouvons dans nos assiettes !
Peyo, Aude, Florent, Cassandre. Maraîchers, Paysans boulangers, jardiniers, éleveurs… Ils sont tous membres de l’ADEAR du Lot et souhaitent qu’une Maison des semences paysannes voit le jour dans leur région. Mais pour cela ils ont besoin de vous !
Les diagnostics Agriculture Paysanne, ou comment changer les pratiques
Alarmés par les dérives de l’agriculture productiviste, de nombreux paysans en France se sont unis pour réfléchir aux alternatives possibles et ont créé la charte de l’agriculture paysanne. Cette approche globale, née de leur réflexion et de leurs expériences, promeut une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de l’humain, économiquement viable et plus proche des consommateurs.
Un outil très efficace est à leur disposition pour accompagner d’autres agriculteurs à entrer dans cette démarche : le diagnostic agriculture paysanne.
François, Olivier, Margaux, Corentin… Ils sont tous membres de l’ARDEAR du Centre et sont eux-mêmes dans la démarche agriculture paysanne. Cette démarche a eu un impact très fort sur leurs fermes et ils souhaitent qu’elle puisse être mise à disposition du plus grand nombre !