Et si on décidait de voyager autrement ? Finis les séjours à l’autre bout du monde le temps d’un week-end, bonjour les road trips à vélo, les nuits romantiques en train de nuit et les découvertes de la France en sac à dos.
Pourquoi ? Parce que la croissance exponentielle du trafic aérien condamne notre avenir à toutes et tous. Attention, il ne s’agit pas de dire que plus aucun avion ne doit voler. Simplement, face à l’urgence climatique et à la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, il faut réduire le trafic aérien.
En France, le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre (29% des émissions). Il est vrai que l’avion n’est pas le seul transport polluant et il faut repenser les mobilités de fond en comble, pour mettre en cohérence nos modes de déplacement avec un monde vivable.
Cependant, même si le secteur aérien n’est pas le plus émetteur au regard d’autres modes de transport, son poids climatique est souvent largement minoré par le lobby de l’aéronautique. Pire, il deviendra de plus en plus problématique au fil des ans si on laisse le trafic aérien repartir sur les mêmes rythmes de croissance que nous connaissions avant la crise du Covid-19.