La saga nouveaux OGM se poursuit
Le destin des nouveaux OGM n’est pas encore scellé et les tractations vont bon train entre les organisations de la société civile, les industriels de l’agrobusiness et les politiques. Mais de nouvelles et prochaines échéances devraient permettre de faire avancer le dossier.
Le 28 septembre, la Commission européenne organisera une conférence sur le sujet des OGM issus de nouvelles techniques de modification génétique. Cette conférence est très attendue par toutes les parties prenantes car cela leur permettra de prendre la température et de commencer à y voir plus clair sur l’accueil qui sera réservé aux nouveaux OGM.
Quelques jours plus tard, le 3 octobre, aura lieu une audition à la Cour de justice européenne au sujet des OGM cachés, mais dont le spectre a été élargi aux nouveaux OGM. C’est donc dans les mois à venir que la Cour de justice devra rendre sa décision sur la réglementation de ces nouveaux OGM. Il est impératif que le gouvernement français s’engage fermement en faveur d’une réglementation stricte sur les nouveaux OGM.
Pas d’OGM (ni anciens, ni nouveaux) dans nos assiettes !
Il est crucial que ces “nouveaux OGM” soient juridiquement considérés comme des OGM et qu’ils soient donc réglementés comme tels. Les industriels de l’agrochimie veulent nous faire croire qu’il s’agirait d’une catégorie à part pour pouvoir contourner la réglementation européenne, au risque de faire entrer des OGM dans nos champs et nos assiettes. Si cela devait arriver, les nouveaux OGM ne passeraient pas à la moulinette de l’évaluation des impacts environnementaux et sanitaires et les produits qui en contiennent ne seraient pas étiquetés. Comment faire alors pour les repérer et nous en protéger ?
Les dirigeants français et européens ne doivent pas céder à la pression des lobbies ! Une majorité de la population européenne reste opposée aux OGM.
Il ne nous reste plus beaucoup de temps avant qu’une décision soit prise sur le cadre réglementaire des nouveaux OGM. Mobilisez-vous auprès des 110 000 personnes qui ont déjà signé notre pétition et faites leur savoir à votre tour que vous ne voulez pas de ces “nouveaux OGM” dans vos assiettes.