Dans le cadre de notre campagne « 5 centrales à fermer » dont celle du Blayais, nous étions présents ce samedi 8 novembre à partir de 14h au Grand Théâtre.
L’occasion d’alerter sur le document appelé Plan particulier d’intervention ou PPI arrêté par le Préfet dans chaque département où se situe une centrale nucléaire et qui limite au nom d’une doctrine nationale « harmonisée » les mesures de protection en cas d’accident dans une zone de 10 km….alors que nous demandons de notre côté de porter cette zone à 50 km pour englober la CUB et ses 720 000 habitants….
Pour le coup facile de nous apercevoir avec une bâche au sol de 16 m2 représentant la carte de la Gironde avec la position de la centrale du Blayais entourée d’un cercle rouge d’un rayon de 10 km pour visualiser cette zone de protection.
A l’intérieur de cette zone sont prévues distribution gratuite de pastilles d’iode, mesures de confinement et d’évacuation si nécessaires.
Mais nous avions sur cette même bâche et à l’échelle, un cercle de 30 km de rayon représentant la zone évacuée par le gouvernement japonais suite à Fukushima et un cercle de 100 km correspondant à la majeure partie des retombées radioactives de Fukushima qui se sont étendues jusqu’à 400 km !
Avec des banderoles « Blayais fermez la », des flyers d’information et un jeu quizz sur le PPI de la centrale, nous avions les supports suffisants pour alerter et sensibiliser le public sur cette question de la protection des populations.
Mais ce n’était point tout puisque nous avions aussi 150 cartes postales pétitions distribuées et adressées au Préfet ainsi qu’une pétition en cours depuis plusieurs mois qui a recueilli ce samedi plus de 100 signatures et que nous entendons remettre au Préfet à l’occasion d’une future audience.
200 personnes ont participé à cette activité soit en se prenant en photo sur notre bâche soit en participant au quizz ou en signant les pétitions.
Alors que la Suisse a décidé depuis le début de l’année de porter autour de ses centrales cette même zone de protection de 20 à 50 km et que l’Association nationale des commissions d’information sur le nucléaire (ANCCLI) venait la veille vendredi de demander au gouvernement d’élargir cette zone à 80 km, Greenpeace faisait presque figure d’association timorée avec sa demande de 50 km…
Au total, bonne participation du public avec sirène d’alerte et die-in final et bon retour de sa part sur les documents diffusés par notre équipe de 13 militants présents de 14h à 16h30.
Intérêt aussi des médias en ces temps de survol de centrales pour savoir ce que Greenpeace proposait en matière de protection des populations puisque FR3 et Sud-Ouest sont venus nous rendre visite.