Ce samedi 24 novembre, les militants du groupe local de Bordeaux ont organisé un défilé de mode « toxique » devant le magasin Zara , rue Sainte Catherine. Vêtus de vêtements étiquetés ZARA et de masques de protection contre les produits toxiques, ils ont interpellé et informé les passants sur la toxicité des produits textiles de la marque Zara.
Cette journée de sensibilisation fait suite à la publication d’un rapport par Greenpeace le 20 novembre dernier intitulé « les dessous toxiques de la mode » téléchargeable sur le site « http://www.greenpeace.org/france/PageFiles/300718/Lesdessoustoxiquesdelamode_2012.pdf » title= »Les dessous toxiques de la mode »> qui prouve la présence de substances chimiques dangereuses pour l’homme et l’environnement.
60 % des produits testés contiennent des NPE (Ethoxylates de Nonylphenol) et 20% des amines cancérogènes.
Greenpeace demande donc à Zara de retirer l’ensemble des produits chimiques dangereux de ses chaînes de production d’ici à 2020 et de prendre des mesures plus rapides pour ceux qui peuvent être immédiatement remplacés par des produits moins dangereux.
Zara doit également faire preuve d’une transparence totale sur les lieux où elle fabrique ses vêtements et sur les produits chimiques qui y sont utilisés.
H&M, Puma, C&A, Marks and Spencers… ont déjà pris l’engagement de cesser tout rejet de substances toxiques dans l’environnement d’ici 2020. Des alternatives existent pour fabriquer des vêtements sans provoquer de contamination toxique.
Vous aussi , rejoignez-nous pour faire pression sur Zara et d’autres marques dénoncées dans ce rapport pour leur demander de renoncer aux substances toxiques : www.greenpeace.fr/detox
Cette pollution touche les pays où ces vêtements sont fabriqués – Chine, Mexique… car ces substances chimiques sont rejetées directement dans les cours d’eau situés à côté des usines textiles, menaçant durablement la santé des habitants vivant à proximité. Mais elle ne s’arrête pas là et voyage avec les vêtements jusque dans les pays de consommation comme la France. Là, lors de chaque lavage puis de la mise en décharge des vêtements concernés, ces substances sont rejetées et s’accumulent durablement sous une forme toxique dans notre environnement.