Après Ségolène Royal dimanche dernier, c’est Martine Aubry qui venait en Gironde jeudi 29.
Inutile de préciser que le groupe local de Bordeaux l’attendait pour, après nos copains de Rouen lundi dernier, lui reparler du nucléaire et de sa position sur l’EPR de Flamanville.
A la question « Comment se prononcer pour la sortie du nucléaire sans se prononcer pour l’arrêt de l’EPR construit pour durer 60 ans », nous n’avons pas eu bien sûr de réponse claire.
Si ce n’est que Martine Aubry dit vouloir attendre un rapport complémentaire sur les risques engendrés par les malfaçons dans la construction de l’EPR pour se prononcer en faisant valoir le coût important des sommes déjà engagées sur ce projet.
Afin de compléter son information, nous avons proposé de lui remettre la copie d’une des lettres de l’Autorité de sûreté nucléaire adressée cet été à EDF et au directeur de l’aménagement de l’EPR.
Elle est sans ambiguïté puisqu’elle dénonce « …des remplissages partiels en béton des coffrages…induisant de nombreux nids de cailloux » et demande même au directeur de se positionner sur l’opportunité de déclarer une anomalie significative pour la sûreté !
On ne peut être plus clair sur les risques d’ores et déjà courus mais Martine Aubry n’a pas souhaité une copie de cette lettre nous indiquant en connaître le contenu……mais alors pourquoi ne pas se prononcer clairement sur ce dossier ?
Et la 2e réponse fut identique à la 1ere…. à savoir l’attente d’un fameux rapport complémentaire dont on ne sait pas d’ailleurs s’il verra le jour.
Nous n’avons pas manqué bien sûr d’informer par tract les quelques 500 participants à ce meeting qui dans leur quasi totalité nous ont répondu partager notre volonté de sortir du nucléaire comme l’indique un sondage réalisé en juin auprès des sympathisants du PS.