De l’Arctique à l’Antarctique, suivez l’épopée de l’Esperanza

Méduse scyphozoaire, vivant dans les eaux profondes de l’Arctique.

Les espaces océaniques situés au-delà des frontières abritent des espèces encore plus diverses que les forêts tropicales. Ils contiennent les chaînes de montagne les plus hautes et les plus étendues de la planète, et des canyons assez profonds pour y abriter l’Everest. On y trouve les routes migratoires des baleines, tortues, albatros, thons…

Mais les dérèglements climatiques, la pollution plastique, l’extraction minière et la surpêche menacent les océans de façon plus prégnante chaque jour. Heureusement, nous avons une lueur d’espoir : les Etats membres de l’ONU travaillent sur un traité mondial qui pourrait nous aider à mettre au moins un tiers des océans à l’abri des assauts des industriels. Encore faut-il que les gouvernements fassent preuve de courage politique.

Faisons pression sur le gouvernement français pour qu’il s’engage en faveur d’un traité ambitieux qui permettra de créer un vaste réseau de réserves marines :

Si nous obtenons un tel traité, nous garantissons l’avenir des océans et donc le nôtre. Cela offrira le cadre juridique qui pourrait permettre de couvrir les océans de réserves marines afin de les préserver.

Un voyage, une mission

Située au-delà des eaux nationales la haute mer fait partie des régions les moins étudiées et les moins réglementées de la planète. Pour lui offrir la protection dont elle a besoin, il nous faut mieux la connaître.

Pour ce faire, nous allons embarquer pour un long, très long, voyage à travers les océans, du pôle Nord au pôle Sud, en nous associant avec des scientifiques et des experts de la biologie marine qui nous aideront à documenter nos recherches. Les océans sont dans un état critique mais les maux dont ils souffrent sont quasiment invisibles. Notre but est de les rendre visibles et de nous faire le porte-voix d’une biodiversité marine aussi riche que lointaine. Nous présenterons ainsi le meilleur argumentaire possible en faveur d’un traité ambitieux pour la protection de la haute mer.

La première escale de cette expédition d’un an se fera en Arctique, où se rend un équipage composé de membres de Greenpeace et de scientifiques spécialisés dans l’étude des impacts des dérèglements climatiques sur l’océan Arctique. Elle se terminera dans l’océan Antarctique, et ne manquera pas de passer par le Récif de l’Amazone…

Itinéraire de l’Esperanza, d’avril 2019 à mars 2020.

Nous passerons une année à sillonner les océans pour documenter la fonte des glaciers de l’Arctique, les effets dévastateurs de la pollution plastique en mer de Sargasses, et les dangers que représentent l’extraction minière en eaux profondes. Sur notre route, nous rencontrerons des baleines à bosses, des manchots, des tortues. Nous dénoncerons des industries destructrices pour l’environnement et en particulier pour les océans : pêche illégale dans les eaux de l’océan Atlantique sud, forages pétroliers près du Récif de l’Amazone…

 

Un navire : l’Esperanza

Pour cette grande aventure, il nous fallait le plus grand navire de la flotte de Greenpeace : nous embarquerons donc à bord de l’Esperanza.

Vue aérienne de l’Esperanza.

Cet ancien navire russe de lutte contre les incendies se bat depuis 15 ans pour mettre en lumière les urgences environnementales. Il s’est déjà rendu dans les eaux claires des Seychelles pour lutter contre les méthodes de pêche destructrices et au large du Brésil pour faire face aux pétroliers qui souhaitent forer près du Récif de l’Amazone. Il sera donc un parfait compagnon de route.

Vous pouvez nous soutenir en nous aidant à mettre la pression sur le gouvernement français pour qu’il s’engage pour le traité le plus ambitieux possible.

 

 

En savoir plus sur l’Esperanza et la flotte de Greenpeace