Cet article a été mis à jour tout au long de l’action.
Que se passe-t-il en mer ?
- Le 31 janvier, des activistes de Greenpeace ont abordé un navire transportant une plateforme pour Shell, qui permettrait à l’entreprise pétro-gazière d’extraire 45 000 barils de pétrole par jour jusqu’en 2044. Une hérésie à l’heure de la crise climatique.
- Le plan : occuper le navire aussi longtemps que possible et braquer les projecteurs sur les activités climaticides de Shell, visant à extraire toujours plus de pétrole et de gaz.
Notre message pour Shell est simple : trop c’est trop ! La multinationale doit arrêter de développer de nouveaux projets pétroliers et gaziers et commencer à payer pour les dommages causés à l’environnement et pour les vies détruites à cause de la crise climatique.
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Il n’aura fallu que peu de temps à Shell pour émettre une injonction contre Greenpeace International et pour menacer les activistes d’amendes et de deux ans d’emprisonnement pour cette protestation pacifique. Cela n’a pas empêché de nouveaux activistes de rejoindre les militants et les militantes déjà à bord, le 6 février.
Après treize jours d’occupation, les six activistes ont été obligé·es de quitter le bateau, sans qu’aucune arrestation ne soit pour autant réalisée.
Pourquoi Greenpeace passe à l’action contre Shell ?
En forant pour extraire encore et encore du pétrole et du gaz, la compagnie Shell sait pertinemment qu’elle contribue à aggraver la crise climatique. C’est donc de manière tout à fait consciente qu’elle participe à détruire la vie de nombreuses personnes frappées de plein fouet par les conséquences du dérèglement climatique. Pourtant, ce sont souvent celles dont le mode de vie a le moins d’impact sur le climat.
Alors que la major pétrolière engrange des milliards de bénéfices, elle cause des dommages sur l’environnement et le climat qui, s’ils devaient être réparés, coûteraient plusieurs milliards de dollars. Accélération des événements climatiques extrêmes, tels que les feux, inondations, sécheresse, canicules : des milliers de personnes subissent déjà les effets délétères de la crise climatique.
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L’injustice est immense et c’est pourquoi nous demandons à Shell d’arrêter le développement de nouveaux projets pétroliers et gaziers et de payer pour les dommages causés. Certes, le monde ne peut pas se passer de pétrole et de gaz du jour au lendemain, mais développer encore plus ces activités climaticides n’est évidemment pas la réponse. D’ailleurs, l’Agence internationale de l’énergie elle-même affirme qu’il faut renoncer à tout nouveau projet d’exploitation gazière ou pétrolière pour avoir une chance d’éviter un emballement climatique. Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à refuser cette aberration. Soutenez les activistes en signant la pétition :