Lundi 24 mars devant le conseil départemental de Côte d’Or et jeudi 27 mars devant la Métropole de Dijon, les militants de Greenpeace-Dijon et les Amis de la Terre Côte d’Or ont distribués des lettres adressés aux élus.
Afin de manifester contre les subventions distribués à l’aéroport de Dole-Tavaux (150 000€ par an pour chaque assemblée).
L’avion est 20 à 50 fois plus émetteur que le train :
« La Bourgogne-Franche-Comté compte 530 circulations quotidiennes de trains régionaux, 17 lignes ferroviaires, 200 gares et une fréquentation annuelle de 938 365 000 voyageurs/kilomètre. Véritable « colonne vertébrale » du réseau de transport public en Bourgogne-Franche-Comté, le train est le mode de transport pertinent pour les moyennes et longues distances ainsi que les déplacements massifiés. » (source: région BFC)
Les crédits étant limités, que penser des millions investis par Dijon Métropole et le Conseil départemental de Côte-d’Or pour financer l’aéroport de Dole, un mode de déplacement bien plus polluant ? Les collectivités et l’État peuvent-elles se permettre de privilégier des projets comme le développement commercial de la plateforme aéroportuaire de Dole Jura, au regard de l’intérêt général et au détriment de chantiers autrement plus urgents comme la rénovation thermique des bâtiments ou l’implémentation d’une politique énergétique territoriale ambitieuse pour tendre vers l’objectif de neutralité carbone des territoires en 2050.