L’extrême droite, une menace ultime pour notre avenir
Qu’on se le dise clairement : l’extrême droite représente le pire choix possible pour la protection du climat et de la biodiversité, pour l’amélioration de notre qualité de vie et de notre pouvoir d’achat et pour nos droits. Si ces partis se targuent de porter des mesures pour protéger les Françaises et les Français, la vérité est tout autre.
Dernier exemple en date : Jordan Bardella revient sur la promesse de son parti d’abroger la réforme des retraites qui risque pourtant d’aggraver fortement les inégalités sociales. Sans compter qu’elle ne tient pas compte des conséquences du changement climatique sur la santé et les conditions de vie.
L’extrême droite passe également totalement à côté des enjeux écologiques actuels et pousse même des propositions qui nous feraient reculer sur presque tous les secteurs environnementaux. Par exemple, le RN est prêt à tourner le dos aux énergies renouvelables, propose de prolonger l’autorisation de la vente de voitures thermiques et refuse de taxer le kérosène des avions .
Ce parti s’est aussi donné pour cheval de bataille la lutte contre « l’écologie punitive » et revendique une écologie « nationale » basée sur le localisme et le protectionnisme. Cette stratégie de diabolisation cache avant tout une absence totale d’ambition climatique.
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L’initiative du Front populaire, un espoir à consolider pour une justice environnementale et sociale
Les élections européennes du 9 juin le prouvent : l’extrême droite a de plus en plus de poids en France. Suite aux résultats records qu’elle a obtenus à cette occasion, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette décision irresponsable est un coup de poker politique dangereux car elle met en péril notre démocratie, dans un contexte où la France est déjà bien fragilisée par de nombreuses crises.
La politique du gouvernement actuel est largement responsable de cette situation : en creusant les inégalités, en prenant l’initiative de régressions majeures sur des sujets écologiques et sociaux, en criminalisant et stigmatisant les activistes et les acteurs de l’écologie, en menant un exercice extrêmement autoritaire du pouvoir, en niant la voix des citoyens et des citoyennes, Emmanuel Macron a déroulé le tapis rouge à l’extrême droite, désormais aux portes du pouvoir.
Nous pouvons encore changer ce mauvais scénario. Cette décision de dissoudre l’Assemblée nationale peut représenter une opportunité unique de nous unir pour défendre :
- ✊ de vraies mesures sociales qui améliorent notre pouvoir d’achat et luttent contre les inégalités qui se sont creusées ces dernières années à cause de la politique d’Emmanuel Macron et qui exploseraient avec l’extrême droite au pouvoir.
- ✊ des mesures environnementales ambitieuses face au détricotage des acquis écologiques, rendu possible par le gouvernement en place et qui serait poursuivi sans relâche par un parti comme le RN.
Nous devons nous mobiliser pour faire de ce moment politique majeur le point de départ vers un avenir durable, désirable et équitable pour toutes et tous, loin des discours de haine, de la division et du repli sur soi. En ce sens, nous saluons l’initiative courageuse portée par les responsables politiques de la gauche sociale et écologiste qui ont décidé de s’unir pour former un Front populaire qui doit porter un programme de changement radical pour répondre aux inquiétudes légitimes face aux crises actuelles. Nous les appelons à poursuivre leur travail indispensable d’union autour de valeurs partagées de justice sociale, de protection de l’environnement, d’égalité des droits et de la défense des libertés fondamentales.
Uni·es, nous sommes plus fort·es. Uni·es, nous pouvons répondre à la tentation du pire. Nous appelons à rejoindre les manifestations intersyndicales qui auront lieu le week-end des 15 et 16 juin dans toute la France.
Pourquoi votre vote aux élections législatives peut-il tout changer ?
L’Assemblée nationale : un rôle crucial !
En France, c’est l’Assemblée nationale qui fait les lois. En votant aux élections législatives, vous élisez les 577 député·es qui auront un réel pouvoir puisqu’ils et elles votent les lois et contrôlent l’action du gouvernement.
Chaque département élit un·e ou plusieurs député·es en fonction de sa démographie. Ils et elles sont élu·es au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours. En d’autres termes : la candidate ou le candidat ayant le plus de voix au second tour est élu·e député·e.
Pourquoi ce scrutin est-il un moment historique ?
Si le président Emmanuel Macron n’obtient pas la majorité lors des élections législatives les 30 juin et 7 juillet, il devra choisir un·e Premier·ère ministre, issu·e de la nouvelle majorité à l’Assemblée Nationale.
Après l’arrivée en tête du Rassemblement national aux élections européennes en France, Jordan Bardella risquerait par exemple de devenir Premier ministre. Cette cohabitation serait catastrophique pour l’avenir de notre pays et notre tissu social. Ce scénario cauchemardesque peut être évité en faisant le choix d’élire un maximum de député·es qui portent un programme ambitieux pour les enjeux environnementaux et sociaux à l’Assemblée nationale.
Pourquoi l’abstention n’est-elle pas la solution ?
Alors que nous vivons un moment de bascule, il est essentiel que les citoyens et les citoyennes expriment leur choix pour l’avenir du pays. Ne pas voter reviendrait à renoncer à influencer les décisions politiques à venir, et à laisser les autres décider à sa place. Participer activement à ces élections permettra de faire entendre sa voix et d’espérer un futur désirable.
Comment savoir sur quelle liste électorale je suis inscrit·e ?
Pour savoir sur quelle liste électorale vous êtes inscrit·e, il existe plusieurs solutions :
- Vérifier en ligne sur le site officiel du gouvernement : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R51788. Vous devrez fournir certaines informations, comme votre nom, vos prénoms, votre sexe et votre date de naissance, ainsi que la commune où vous pensez être inscrit.
- Contacter votre mairie : vous pouvez également contacter directement la mairie de votre commune de résidence. Les services électoraux pourront vous informer de votre situation d’inscription.
Est-il possible de n’être inscrit-e sur aucune liste électorale ?
Vous êtes forcément inscrit·e quelque part ! À 18 ans, vous êtes inscrit·e automatiquement sur la liste électorale de la commune indiquée lors de votre recensement citoyen. Si vous avez déménagé et que vous n’êtes pas inscrit·e dans votre nouvelle commune, cela signifie que vous votez toujours dans la commune où vous avez été recensé.
Vous pouvez vérifier cette information ici.
Ai-je besoin de ma carte électorale pour voter ?
La carte d’électeur n’est pas obligatoire (et elle ne suffit pas à elle-seule de voter).
Vous pouvez voter avec :
- une carte d’identité,
- un passeport,
- une carte vitale avec photo,
- un permis de conduire.
Comment je fais si je ne suis pas chez moi le week-end des élections ou que je vis dorénavant trop loin de mon bureau de vote ?
Vous pouvez faire une procuration à l’un·e de vos proches ! Pour ce faire, c’est très simple :
- Trouvez une personne de confiance de votre entourage (un proche, un collègue, etc).
- Faîtes votre déclaration : soit en ligne, soit directement auprès de la police, à la gendarmerie ou au tribunal judiciaire où on vous fournira un formulaire à remplir. Dans ce second cas, n’oubliez pas vos papiers d’identité !
- Si vous avez fait votre déclaration en ligne : après avoir reçu l’e-mail de confirmation, vous devrez vous rendre en personne dans n’importe quel commissariat de police ou de gendarmerie pour finaliser la procédure et faire valider votre identité,
- La personne qui ira voter à votre place n’aura plus qu’à aller voter dans votre bureau de vote le jour de l’élection.
Nous vous conseillons de faire les démarches au plus tôt, car les élections arrivent très vite. Vous risquez de ne pas pouvoir voter si la mairie ne reçoit pas votre procuration à temps ou si elle n’a pas le temps nécessaire pour la prendre en compte. Vous pouvez choisir de faire procuration pour le premier tour, pour le second tour ou pour les deux tours.
Vous trouverez sur le site du gouvernement toutes les explications pour faire une procuration que ce soit depuis la France ou depuis l’étranger.
Aucun·e de mes proches ne peut aller voter à ma place, comment faire ?
Si vous ne trouvez personne de disponible autour de vous, vous pouvez vous rendre sur le site du Front populaire, où il est possible de trouver quelqu’un qui pourra voter pour vous au premier tour, au second tour ou aux deux tours.
Il est aussi possible de se tourner vers le parti politique pour lequel vous voulez voter. Rendez-vous sur leur site où ils ont mis en place des plateformes de procuration pour vous mettre en contact avec quelqu’un qui pourra aller voter pour vous.
Je suis disponible le jour des élections et je veux aider, quoi faire ?
Si vous êtes disponible le jour des votes : prenez une procuration pour quelqu’un qui ne serait pas disponible !
Pour ça, il vous suffit de vous déclarer en tant que volontaire sur le site du Front populaire.
Est-ce que je peux prendre autant de procurations que je le souhaite ?
Non, il y a des règles ! Voici les différentes options :
- Soit 1 procuration faite en France
- Soit 1 procuration faite à l’étranger (c’est-à-dire dans un consulat ou une ambassade)
- Soit 1 procuration faite en France et 1 procuration faite à l’étranger
- Soit 2 procurations faites à l’étranger
Vous connaissez des proches qui ne savent pas comment voter, ni dans quel but ? Partagez cet article avec elles et eux pour leur donner toutes les informations. Plus nous serons nombreuses et nombreux à faire entendre notre voix dans les urnes les 30 juin et 7 juillet prochains, plus nous pourrons faire front contre l’extrême droite et défendre un avenir durable et juste.