L’année 2020 s’est achevée et personne ne va s’en plaindre. Crise sanitaire, crise climatique, crise économique, exacerbation des inégalités et des injustices, violences policières, restriction des libertés… La pandémie de Covid-19 a agi à la fois comme un révélateur et un accélérateur des dysfonctionnements de notre système globalisé actuel, que nous dénonçons déjà de longue date. Elle a aussi fait naître des îlots de solidarité et de coopération, qui nous disent qu’il faut garder espoir.
Tout est lié
L’année qui vient de s’écouler nous a aussi montré que toutes ces crises sont connectées : la dégradation des écosystèmes et de la biodiversité favorise le développement de maladies infectieuses d’origine animale ; les personnes les plus démunies sont les plus touchées par le coronavirus ; tandis que de nombreuses personnes perdent leur emploi, une poignée de multinationales et de riches actionnaires prospèrent sur le dos de la crise sanitaire…
Ainsi, nous avons acquis la certitude que nous ne parviendrons pas à protéger notre planète sans combattre les inégalités et la loi du profit qui maintiennent en vie ce système défaillant et contribuent à désunir notre société. La défense de l’environnement est indissociable des luttes pour le respect et l’égalité des droits. Nous ne pouvons pas nous contenter de dénoncer les symptômes de la dégradation environnementale : nous devons nous attaquer à leurs causes profondes et au système qui les perpétue. Tous les grands défis de notre époque sont intimement liés – tout comme les îlots de pouvoir qui en sont à l’origine et les mentalités qui s’en accommodent. C’est pourquoi il est nécessaire de les transformer conjointement.
« Faire corps » ?
En 2021, Greenpeace veillera à renforcer les points de convergence avec ses allié·es, à continuer de proposer des solutions qui répondent aux enjeux environnementaux, à faire corps avec ceux et celles qui se démènent pour un monde meilleur. « Faire corps », ça signifie être uni·es, solidaires, ne faire qu’un, comme lorsque nos activistes et militant·es sont engagé·es dans une confrontation directe et non-violente : ils et elles font collectivement rempart de leurs corps, d’un seul tenant, redoublant ensemble de force et de détermination physique et mentale. C’est là qu’est l’espoir et, comme le montre la rétrospective photos ci-dessous, l’année 2020 n’en a pas manqué.
Choisissons de garder en tête ces beaux moments de solidarité, de détermination et d’espoir, et faisons le vœu de les voir essaimer en 2021 pour obtenir des avancées sociales et environnementales !