Paris, 15 avril 2013 – La banquise pourrait disparaître l’été d’ici 2030. Et cela concerne chacun d’entre nous, puisqu’elle joue un rôle régulateur pour le climat, et que sa disparition aggraverait encore les dérèglements climatiques. Dans 20 villes en France, comme dans plusieurs dizaines de pays dans le monde, des citoyens se mobilisent ce 20 avril pour l’Arctique.
Des fresques humaines pour dire « I love Arctic »
Dans une vingtaine de villes en France et bien au-delà des frontières, des citoyens de tous horizons se regrouperont le samedi 20 avril, pour former des messages exprimant leur volonté de protéger l’Arctique. Une mobilisation intitulée « I Love Arctic » pour symboliser l’attachement et la volonté de protection que tous ces défenseurs de l’Arctique portent à cette région. Les photos de ces fresques humaines seront ensuite remises aux représentants du conseil de l’Arctique, qui prend les grandes orientations concernant la région.
i <3 arctic Rendez-vous à Paris, le 20 avril à 14h30 Parvis de Beaubourg
Sauver l’Arctique pour protéger le climat
L’Arctique incarne une bataille essentielle dans la lutte pour la protection du climat et de la planète. Au cours de ces 30 dernières années la banquise a perdu plus d’un tiers de sa surface, du fait de nos émissions de CO2 et du dérèglement climatique. Les pétroliers en profitent pour tenter d’explorer des zones restées inaccessibles jusque-là, aggravant encore le phénomène. La banquise, en réfléchissant les rayons du soleil joue pourtant un rôle régulateur dans le climat mondial. Les conséquences de sa fonte sont globales, et se répercutent de l’Europe aux Seychelles, qui pourraient disparaître sous la montée des eaux.
Les défenseurs de l’Arctique engagent le mouvement
C’est pourquoi cette journée de mobilisation, I love Arctic, sera aussi portée par près de 3 millions de citoyens du monde entier, signataires de la pétition sur savetharctic.org, aux côtés de Greenpeace. Nous demandons aux dirigeants de ce monde de protéger l’Arctique de toute activité industrielle, comme les forages pétroliers en mer, et la pêche industrielle. C‘est dans ce cadre que Greenpeace a organisé la semaine dernière, une expédition au pôle nord, pour aller y immerger les noms des signataires des défenseurs de l’Arctique, dans une capsule construite en matériaux naturels. En 2007, l’explorateur russe Artur Chilingarov avait planté un drapeau russe au même endroit, prenant symboliquement possession de l’Arctique au nom de Moscou. L’Arctique doit rester un bien commun de l’humanité, préservé de la cupidité des pétroliers ou de l’industrie de la pêche, c’est le sens de ce geste. En préservant l’Arctique, c’est nous-mêmes que nous préservons.
Plus d’informations sur la campagne et sur la journée d’action : http://act.gp/XAVzxr