Aujourd’hui, Anne Hidalgo a dévoilé un programme présidentiel incluant l’ISF climatique, mesure issue du rapport que Greenpeace France avait publié en octobre 2020. Après EELV au travers d’Eric Piolle puis de Yannick Jadot, et de La France insoumise avec Jean-Luc Mélenchon, c’est désormais au tour du Parti socialiste de s’emparer de cette proposition. Pour Greenpeace France, cela démontre que l’enjeu climatique est aujourd’hui vecteur de crédibilité électorale et politique.
“Nous nous félicitons qu’Anne Hidalgo endosse à son tour notre proposition. L’ISF climatique est à la fois bon pour l’environnement et pour l’égalité sociale”, souligne Clément Sénéchal, chargé de campagne climat chez Greenpeace France. “Nous espérons donc qu’un maximum de forces politiques s’en emparent, tant cette réforme relève de l’évidence dans le contexte actuel. Pour autant, la candidate socialiste reste imprécise sur le contenu de cet ISF : s’agit-il d’une simple taxe affectée à la transition, ou bien d’une taxe dotée d’une composante carbone, c’est-à-dire indexée sur l’empreinte carbone des avoirs financiers ? La seconde version est la plus à même d’inclure l’enjeu climatique dans notre fiscalité, dans un esprit de justice sociale”.
Greenpeace France sera donc attentive au détail de la mesure préconisée par Anne Hidalgo, notamment sur l’inclusion d’une composante carbone dans le calcul de l’impôt, à l’instar de la version retenue dans les amendements du groupe socialiste à l’Assemblée nationale lors des derniers débats budgétaires.