Les activistes ayant déployé une banderole « Liberté, Égalité, Fraternité » sur la Tour Eiffel le 5 mai 2017 ont été condamné-e-s à un mois de prison avec sursis et 300 euros d’amende. Une 12ème personne a été condamnée à 120 jours-amende à 9 euros et 300 euros d’amende supplémentaire.
Pour Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France :
« En ne suivant pas les réquisitions de la procureure, les juges ont fait preuve de modération avec ce verdict. Ils ont compris que les activistes de Greenpeace voulaient rappeler les valeurs fondamentales de la République, dans une démarche complètement désintéressée et non-violente, à un moment incertain où l’extrême droite pouvait créer la surprise comme on a pu le voir dans d’autres pays. Il aurait été incompréhensible d’avoir une condamnation importante pour avoir promu les principes de liberté, d’égalité et de fraternité sur le monument iconique de la France ».