Des privations de liberté démesurées contre sept activistes non-violents de Greenpeace
Lundi 6 novembre 2023, Greenpeace France, aux côtés de sept autres associations du mouvement climat, fermait symboliquement le ministère de la Transition écologique à Paris.
48 heures de garde à vue, une nuit au dépôt, une obligation de quitter le territoire français (OQTF) pour deux activistes et un déferrement mercredi 8 novembre matin… c’est le traitement infligé par le procureur de la République et la Préfecture de police aux sept militantes et militants non-violents ayant manifesté pour dénoncer l’inaction climatique du gouvernement d’Emmanuel Macron.
“Ces conditions sont inacceptables. Cette répression excessive des militants a clairement pour unique objectif de les dissuader d’user de leur liberté d’expression et de manifestation et constitue une atteinte grave aux articles 5, 6, 9 et 10 de la convention européenne des droits de l’homme. Des recours en urgence ont été déposés pour contester les OQTF et toutes les voies de recours judiciaires seront utilisées pour faire constater ces violations de droits fondamentaux”, condamne Laura Monnier, responsable juridique à Greenpeace France.