A l’issue du discours du président de la République clôturant le Conseil de planification écologique de cet après-midi, Greenpeace France déplore l’absence de nouvelles annonces structurantes. Cette planification écologique échoue donc à placer la France sur une trajectoire compatible avec un réchauffement climatique de +1,5°C, un objectif vital pour limiter l’emballement de la crise climatique et les évènements climatiques extrêmes qui y sont associés.
Emmanuel Macron a fait de la sortie du charbon dans la production d’électricité le point d’orgue de sa politique écologique, alors que cette énergie représente à peine 0,6% des émissions de CO2 françaises. « La sortie du charbon, c’est l’arbre qui cache la forêt. Le gouvernement aurait dû fermer les centrales à charbon en 2022, comme initialement promis par Emmanuel Macron, et devrait maintenant plancher sur une trajectoire ambitieuse et des dates de sortie claires du pétrole et du gaz fossile », estime Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique à Greenpeace France.
Enfin, Greenpeace s’inquiète des incertitudes entretenues autour de la préparation d’une loi de programmation énergie climat. Cette loi permettrait un véritable débat démocratique au Parlement sur le niveau d’ambition climatique de la France et les grandes stratégies pour y arriver.