Vendredi 13 décembre, François Bayrou a été désigné Premier ministre après la chute du gouvernement Michel Barnier, censuré le 4 décembre dernier.
Greenpeace France s’interroge sur la pertinence de cette nomination, qui semble davantage répondre à des considérations politiciennes qu’aux besoins réels du pays. Une fois de plus, la désignation du chef du gouvernement ignore les résultats des urnes et mise sur la continuité de politiques inefficaces et brutales depuis 7 ans, sans proposer de vision ni de rupture pour répondre aux urgences écologiques et sociales.
« Peut-on encore attendre quelque chose du nouveau gouvernement ? » questionne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. « Sans légitimité démocratique, sans majorité claire, et sans plan d’action concret, les enjeux écologiques et de justice sociale risquent d’être à nouveau les grands oubliés de la politique gouvernementale. »
Greenpeace pointe une nouvelle fois la responsabilité d’Emmanuel Macron dans l’aggravation de la crise politique marquée par une compromission avec les idées de l’extrême droite et par l’inaction face aux crises sociales et écologiques.
« Dans ce contexte d’instabilité politique, la mobilisation de la société civile dans les territoires reste cruciale pour porter une vision de société qui réponde aux enjeux sociaux et écologiques actuels et aux besoins de la population. Nous continuerons aussi de nous préparer pour les grandes échéances qui marqueront l’agenda politique de 2025 au niveau international, comme la Conférence des Nations Unies sur l’Océan en juin à Nice (UNOC) ou la future COP au Brésil.» poursuit Jean-François Julliard.
Pour Greenpeace, il est essentiel de replacer la solidarité, le partage des richesses, la justice sociale, fiscale et climatique au cœur de l’action publique pour répondre enfin aux besoins des citoyennes et des citoyens, et garantir un avenir durable à toutes et tous.