Paris, 11 février 2010 – Les militants de Greenpeace seront mobilisés dans 25 villes en France le samedi 13 février, pour dialoguer avec les commerçants et les inviter à signer un engagement formel à ne plus vendre de thon rouge.
Une journée nationale pour des commerces « certifiés sans thon rouge »
A Paris, les militants bénévoles de Greenpeace iront donc ce samedi 13 février visiter plusieurs commerces et restaurants, dans le 8ème et dans le 2ème, pour demander aux commerçants quelle sorte de thon ils vendent, l’origine de leur marchandise, et les inciter à prendre l’engagement de ne plus servir de thon rouge de Méditerranée, espèce menacée.
Deux lieux possibles de rendez vous le 13 février à Paris
1) A 11h, angle passage Choiseul et rue Ste Anne dans le 2ème
Contact : Isabelle Philippe / 06 73 89 48 90
Ou
2) A 11h, angle rue Roosevelt et rue du Colisée dans le 8ème
Contact : Pascal Ewig / 06 16 07 50 71
Une mobilisation de l’ensemble de la société civile
Dans un sondage demandé par Greenpeace au CSA fin janvier dernier, 65% des Français interrogés se disaient pour l’interdiction de la commercialisation internationale du thon rouge, et 78% d’entre eux se déclaraient prêts à arrêter d’en manger. Certains acteurs économiques sont eux aussi mobilisés : déjà deux associations de grands restaurants, comme Eurotoques (3.800 membres en Europe) ou les Relais & Châteaux (450 enseignes dans le monde), se sont publiquement engagées à ne plus servir cette espèce en danger. Enfin, des enseignes de la grande distribution comme Auchan ou Carrefour ne commercialisent plus de thon rouge depuis le début de l’année.
La France doit comprendre que le thon rouge ne peut pas attendre
La France s’est prononcée pour l’interdiction du commerce international du thon rouge, mais avec un délai de mise en œuvre de 18 mois…Ce qui revient à dire « sauvons le thon, mais pas tout de suite ! » Les études scientifiques sont pourtant formelles : il reste aujourd’hui moins de 15% de la population d’origine du thon rouge de Méditerranée selon le comité scientifique de l’Iccat qui gère la pêche au thon. Il est donc urgent d’agir : Greenpeace demande à Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, un moratoire sur la pêche industrielle au thon rouge en Méditerranée. 17500 personnes l’ont déjà fait sur https://www.greenpeace.fr/thon-rouge
« Le gouvernement joue la montre pour des raisons politiciennes, alors que le thon rouge ne peut pas attendre : dans 18 mois, ce sera trop tard ! précise François Chartier, chargé de campagne Océans à Greenpeace. « La mobilisation des citoyens et des commerçants doit rappeler au gouvernement l’urgence de la menace qui pèse sur le thon rouge. C’est maintenant qu’on doit agir ! »