Paris, le 2 octobre 2012 – La Cour des comptes vient de sortir son rapport sur Greenpeace France (disponible ici). Les comptes de l’association ont été examinés sur les exercices de 2007 à 2010. Ainsi selon la Cour : « Le mouvement Greenpeace revendique le fait de n’être financé que par des personnes physiques et refuse toute subvention provenant de personnes publiques ou d’entreprises : la Cour a, en effet, constaté, lors de son enquête, que cette règle de principe est respectée par Greenpeace France. »
« Nous somme très fiers de ce rapport qui vient appuyer notre démarche de totale transparence sur nos finances, commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. Cela vient mettre fin aux fantasmes de certains et aux rumeurs les pus folles : nous ne sommes financés que par des particuliers. »
Notre indépendance est notre liberté
Nous refusons les subventions d’Etat et les contributions d’entreprises. Nous gardons ainsi une totale liberté de parole et d’action en tout lieu et en toute circonstance.
Cette liberté, quasi unique dans le monde associatif, n’a pas de prix. Nous avons aujourd’hui plus de 150 000 adhérents en France et nous leur devons cette liberté.
« Cette situation nous rend plus forts, lorsque nous sommes dans des rapports de force nous nous sentons portés par tous nos adhérents. Cela nous donne à la fois un grand pouvoir et une grande responsabilité vis-à-vis de toutes ces personnes qui nous confient une mission : nous battre pour un avenir meilleur » analyse Jean-François Julliard.
Nécessité d’agir au niveau global
Dans son rapport, la Cour des comptes relève que Greenpeace France reverse environ 20% des ressources collectées en France à la structure de Greenpeace international. Cette part est en croissance chaque année et nous en sommes fiers. C’est à ce prix que Greenpeace peut se battre à la hauteur des enjeux environnementaux d’aujourd’hui. Nous fonctionnons selon un principe de solidarité et un principe de réalité. Les bureaux nationaux qui ont le plus de ressources aident les bureaux les plus défavorisés partout dans le monde. C’est indispensable parce qu’aujourd’hui les bureaux qui ont besoin d’aide sont ceux où nous devons être présents pour lutter efficacement pour un avenir meilleur. C’est grâce à la contribution de pays comme la France ou l’Allemagne qui aident les autres que Greenpeace obtient des avancées significatives dans le monde entier.
« Aujourd’hui se battre pour l’environnement signifie être présent dans les pays émergents comme l’Inde, le Brésil, la Chine, etc. C’est aussi ce qui nous différencie d’autres acteurs de l’environnement : nous avons la capacité de lutter efficacement contre des lobbys politiques internationaux et des multinationales » conclut Jean-François Julliard.