Les Amis de la Terre / Réseau Action Climat-France / Greenpeace
La transition vers une société sobre en carbone et en énergie attendra…
Paris, le 01 juillet 2011 – Le Sénat a voté hier soir la proposition de loi visant à interdire l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste par la technique de la fracturation hydraulique. La loi est donc officiellement adoptée.
Malgré une mobilisation citoyenne sans précédent, cette loi n’apporte aucune solution aux problèmes majeurs que pose le recours à ces nouvelles ressources fossiles : crise climatique, pollution des sols et des eaux, boulimie énergétique…1
Qui plus est, la technique de la fracturation hydraulique, pourtant décriée depuis plusieurs mois par l’ensemble de la classe politique, ne se voit pas formellement interdite. En laissant la porte ouverte à des « expérimentations réalisées à seules fins de recherche scientifique » en la matière, la majorité a pris la décision de faire fi des impacts certains de cette technique sur notre environnement et notre santé.
Nous sommes désormais bien loin du discours de clôture du Grenelle de l’environnement tenu par le chef de l’Etat le 25 octobre 2007 et selon lequel « tous les grands projets publics, toutes les décisions publiques seront désormais arbitrées en intégrant leur coût pour le climat, leur coût en carbone« .
La mobilisation doit continuer afin d’obtenir une interdiction ferme et définitive de l’exploration et de l’exploitation des gaz et huiles de schiste ainsi qu’un retrait immédiat par le gouvernement des permis aujourd’hui délivrés.
GAZ ET HUILES DE SCHISTE : NI ICI, NI AILLEURS / NI AUJOURD’HUI, NI DEMAIN !
Pour plus d’informations, voir la note de position du RAC-France et de ses associations membres sur « changements climatiques : les impacts de l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste », avril 2011, disponible : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/Note_Gds_VF.pdf