Paris, le 21 mai 2010 – Depuis plusieurs mois une nouvelle épidémie fait rage partout dans le monde : la « climatosceptite ». Cette maladie psychologique, qui entraîne une modification de la perception des phénomènes du dérèglement climatique, fait de nombreuses victimes. Heureusement, Greenpeace vient de mettre au point un « test de dépistage », qui permet à tous de connaître son niveau de contamination et propose une thérapie si besoin ! Le test se fait en quelques minutes directement en ligne sur https://www.greenpeace.fr/climatosceptite/
« Ceux qu’on appelle les « sceptiques » racontent n’importe quoi sur des questions sur lesquelles ils n’ont aucune compétence et ne font preuve d’aucune rigueur scientifique. Ils sont prêts à tout pour faire parler d’eux. Ainsi Claude Allègre s’en prend aujourd’hui à l’hebdomadaire Politis en l’attaquant pour diffamation !, ajoute Karine Gavand, responsable de la campagne Climat de Greenpeace France. Les arguments simplistes de Claude Allègre et consorts sont notamment diffusés via Internet. Aujourd’hui nous tentons d’apporter sur ce média, avec humour, les réponses dont le public a besoin. Aujourd’hui le dérèglement climatique est indéniable, la responsabilité de l’homme avérée et les possibilités d’y faire face existent. Les intérêts de ceux qui disent le contraire ne sont certainement pas collectifs. »
Une mise au point indispensable
Après l’échec du sommet de Copenhague, qui a montré l’incapacité de plus de 120 chefs d’Etat se mettre d’accord sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer le dérèglement climatique, les idées véhiculées par les « sceptiques » peuvent en séduire certains, en arranger d’autres… Mais les thèses développées par l’immense majorité des scientifiques du climat sont formelles, tandis que celles défendues par les « climatosceptiques » ne s’appuient pas sur des analyses sérieuses ni rigoureuses.
Par ailleurs, des entreprises extrêmement intensives en carbone comme Exxon et Koch Industries sont impliquées dans le financement des climato-sceptiques (lire le rapport). Voilà qui montre quels intérêts défendent ces pseudo-scientifiques. Il était donc indispensable de permettre aux personnes qui le souhaitent de connaître la vérité sur les grandes questions en lien avec le climat.