Méthanier flottant du Havre : les activistes de Greenpeace en procès

Save the date – procès le 1er octobre 2024 au Havre
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Six activistes, une porte-parole de Greenpeace sur les questions Climat et énergies fossiles, ainsi qu’un photo-reporter et un vidéaste, seront jugé·es mardi 1er octobre au tribunal judiciaire du Havre, à la suite d’une action de désobéissance civile menée le 18 septembre 2023. Au matin, les activistes avaient perturbé l’arrivée du terminal méthanier flottant, le Cape Ann, dans le port du Havre. Ils et elles entendaient dénoncer la mise en place de cette nouvelle infrastructure fossile : dangereuse pour le climat, inutile pour la sécurité énergétique des Français, elle ouvre davantage les vannes des importations de gaz fossile sur le territoire européen, notamment de gaz de schiste américain, sans résoudre la question de la dépendance au gaz russe.

Suite à cette action, les activistes, la porte-parole de Greenpeace et les deux professionnels de l’image avaient été placés en garde à vue, près de 24 heures pour sept d’entre eux.
Les prévenu·es encourent des peines de six mois à deux ans d’emprisonnement et jusqu’à 30 000 euros d’amende.

Leur procès se tiendra le 1er octobre à 9h
au tribunal judiciaire du Havre (tribunal maritime)
133, boulevard de Strasbourg – Le Havre

À l’occasion de cette audience, Greenpeace France rappelle que l’opérateur de ce terminal n’est autre que TotalEnergies. La major pétro-gazière a reçu le feu vert du gouvernement et d’Emmanuel Macron pour ce projet, à l’été 2022, sous couvert de sécuriser l’approvisionnement en gaz du pays, en pleine crise énergétique liée à la guerre en Ukraine.

Pourtant, les chiffres des flux et de la consommation de gaz de l’hiver dernier affichent une sous-utilisation du terminal méthanier du Havre, qui confirme l’inutilité de cette  infrastructure, si ce n’est pour servir les intérêts commerciaux et financiers de TotalEnergies.

La décision du tribunal devrait être rendue dans les semaines suivantes.