Cherbourg / Paris, le 5 mars 2009. Chargé d’1,8 tonne de Mox, le Pacific Heron a quitté le port de Cherbourg aux alentours de 17h15. Greenpeace s’alarme des dangers qu’implique ce transport et demande expressément aux 80 pays dont les eaux territoriales sont susceptibles d’accueillir ce convoi de lui en refuser l’accès.
Greenpeace a d’ores et déjà écrit aux 80 pays dont les eaux territoriales sont potentiellement concernées par ce convoi à très haut risque afin de leur demander de lui en refuser l’accès. Aucun d’entre eux n’a été pour l’heure informé du passage du Pacific Heron et du Pacific Pintail et des dangers qu’ils représentaient. « Il est scandaleux qu’Areva et ses partenaires japonais n’aient pas pris la peine d’informer les pays que ce convoi va côtoyer des risques impliqués par une telle cargaison ! s’indigne Yannick Rousselet, de Greenpeace France. L’équivalent de 225 bombes nucléaires vont passer 70 jours en mer et longer parfois de très prés de nombreux pays ! »
Parmi les trois routes maritimes possibles vers le Japon, celle via l’Afrique du sud puis la mer de Tasmanie entre la Nouvelle Zélande et l’Australie semblait la plus probable. Vendredi, 6 mars, Areva a d’ailleurs confirmé que c’est celle qui avait été choisie. Dans cette communication scandaleusement tardive, Areva a par ailleurs aussi confirmé toutes les informations de Greenpeace sur ce convoi…
Pour Greenpeace, à l’heure où les pays débattent de l’avenir du protocole de Kyoto, l’industrie nucléaire, très dangereuse et polluante, doit rester exclue des Mécanismes de développement propre (MDP).
Télécharger la lettre écrite par Greenpeace aux 80 pays (en anglais)