Nice : nouvelle garde à vue de militant·es de Greenpeace

Climat

Depuis environ 23h hier soir, quatre militant·es du groupe local Greenpeace de Nice sont en garde à vue.
Ils ont été arrêtés par la police municipale dans le cadre d’une campagne de Greenpeace France pour dénoncer la pollution de l’air et interpeller les candidat·es aux municipales.

Nice vise-t-elle le record d’arrestations pour usage de peinture à la craie et de colle à base de farine ? Des méthodes d’intimidation qui démontrent que Greenpeace parle de questions qui fâchent dans la ville de la Baie des anges”, dénonce Sarah Fayolle, chargée de campagne transports pour Greenpeace France

Ce zèle de la police municipale ne doit pas masquer la véritable question en jeu ici : la pollution de l’air. Rappelons que Nice fait partie des zones pour lesquelles la France vient d’être condamnée par la Cour de Justice Européenne en raison des dépassements des normes de qualité de l’air. Et que Nice arrivait en avant-dernière position de notre classement en matière de lutte contre la pollution de l’air liée au trafic routier, publié en décembre dernier” [1] .

Samedi 7 mars, le groupe local était présent Place Masséna pour présenter les engagements des candidat·es à la mairie de Nice.
A ce jour, Christian Estrosi (LR), Jean-Marc Governatori (EELV et MHAN), Valéry Sohm (UPR), Philippe Vardon (RN), Patrick Allemand (PS) et Mireille Damiano (Viva) ont répondu au groupe local de Greenpeace. Un synthèse de leurs réponses sont en ligne sur le site de Greenpeace France [2].

Notes
[1] Le 11 décembre 2019, le Réseau action climat, Greenpeace France et l’Unicef France ont publié leur classement des 12 plus grandes agglomérations françaises par rapport à leurs efforts pour lutter contre la pollution de l’air liée au trafic routier : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-les-villes-pietinent/

[2] https://www.greenpeace.fr/pollution-de-lair-ou-en-sont-les-candidat%c2%b7es-aux-municipales2020/

Dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation des candidat.es aux municipales, l’association Greenpeace France a lancé des activités d’affichage de messages contre la pollution de l’air dans la ville. Le matériel utilisé est totalement biodégradable puisqu’il s’agit d’une colle écologique et de peinture à la craie.