Paris, le 30 octobre 2012 – Greenpeace condamne les nouvelles évacuations brutales en cours sur le site du projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes et apporte son soutien aux opposants présents sur place.
« Cette nouvelle démonstration de force face à des militants qui ont choisi de s’opposer à un projet absurde, notamment d’un point de vue environnemental, est un signal clair envoyé par le gouvernement : en dépit des discours et autres consultations rien ne sera remis en cause« , s’indigne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. « Si le Premier ministre cherche à prouver qu’il sait être ferme et autoritaire, il a bien mal choisi son sujet et son moment. A la veille du débat sur l’énergie, cela augure mal des discussions à venir. »
Greenpeace est présente sur le site de Notre-Dame-des-Landes afin de participer à la mobilisation citoyenne et d’apporter un soutien logistique.
Une lettre ouverte adressée par onze organisations
Le 25 octobre, onze organisations dont Greenpeace, Attac, les Amis de la Terre et la Confédération Paysanne ont tenu une conférence de presse commune à Paris afin d’afficher leur soutien aux opposants expulsés et de rendre publique une lettre ouverte adressée à Jean-Marc Ayrault.
Dans ce courrier, les organisations demandaient « de mettre un terme immédiat aux expulsions des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes et aux destructions des habitations » et s’opposaient « à ce projet d’aéroport inutile, coûteux et clairement contradictoire avec les objectifs de la France en matière de lutte contre le dérèglement climatique« .