Cette initiative citoyenne, soutenue par Greenpeace France, et d’autres associations, s’appuie sur un constat commun : le parc nucléaire français, en plus d’être vieillissant, n’est pas assez sécurisé face au risque d’attaques extérieures. Avec 58 réacteurs sur le territoire français et de nombreuses centrales à deux pas de pays voisins de la France, le risque nucléaire ne connaît pas de frontières.
En effet, beaucoup d’habitant-e-s de Belgique considèrent la centrale nucléaire de Gravelines comme une menace. Certains citoyens allemands et suisses vivent quant à eux à proximité de la centrale de Fessenheim, et il en est de même pour l’ensemble des Luxembourgeois qui doivent courir le risque d’un accident nucléaire à la centrale de Cattenom. Enfin, la centrale du Bugey se situe à 70 kilomètres à vol d’oiseau de la ville de Genève.
Face à cette injustice, de nombreux habitant-e-s de pays frontaliers de la France ont décidé de se joindre à des citoyens français et de saisir la justice. Dans le calme et avec une grande détermination, ils ont ainsi voulu dénoncer le comportement irresponsable d’EDF et de l’Etat français.