Lundi 7 février au matin, des affiches colorées ont fleuri dans les rues d’une trentaine de villes françaises, rappelant la nécessité que le ou la futur·e président·e de la République soit “crédible pour le climat”.
Sur les réseaux professionnels, une offre d’emploi (fictive) reprenant les mêmes codes circule également depuis ce matin.
Tous les visuels des affiches et photos de l’activité militante partout en France sont disponibles ici.
Cette campagne d’affichage a été menée par les militants et militantes de Greenpeace France dans 27 villes de France dont Toulouse, Nantes, Strasbourg, Troyes, ainsi que sur le web. Leur but : sensibiliser la population à l’enjeu climatique, encore trop absent des débats autour de l’élection présidentielle.
Prenant la forme d’une vraie-fausse offre d’emploi, ces visuels mettent en avant une fiche de poste détaillée avec les qualités essentielles pour lutter contre la crise climatique au plus haut sommet de l’Etat, telles que “la détermination à changer de système”, la nécessité de “tenir ses engagements”, la capacité à “résister aux lobbies pollueurs” ou encore la faculté d’entendre “l’alerte des scientifiques”.
Sur le fond, ces affiches posent la question de savoir quel·les candidat·es s’emparent de cette thématique cruciale pour l’humanité… et quels sont ceux qui passent à côté du sujet.
Le message envoyé est également celui d’un désaveu cinglant du bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron sur le front de l’urgence climatique et écologique.
“Dans tous les secteurs stratégiques (transports, agriculture, énergie, plans de relance économique, justice sociale…), l’action gouvernementale, ces cinq dernières années, a été marquée par de nombreux renoncements et reculs, des promesses non tenues et la mise en avant de fausses solutions. N’oublions pas que l’inaction climatique de la France a récemment été jugée illégale, et que l’Etat a été condamné par la justice à mettre en œuvre les mesures qui s’imposent pour respecter ses objectifs climatiques, commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. On sait que nous sommes dans une décennie cruciale pour le climat. Nous n’avons plus de temps à perdre : le ou la futur·e Président·e devra cette fois-ci être vraiment crédible pour le climat !”
Pour aller plus loin :
Voir le bilan du quinquennat publié par le Réseau Action Climat, qui fédère de nombreuses ONG dont Greenpeace.