Lundi 14 mars 2022, alors que Valérie Pécresse présente son programme à la presse, Greenpeace France pointe les fausses solutions de son projet.
La veille, la candidate des Républicains a participé au Débat du siècle sur twitch : elle y a présenté une vision de l’écologie qui passe à côté d’enjeux centraux comme la régulation des grands pollueurs ou le partage de l’effort face à la crise climatique.
“Comme d’autres candidats, notamment à droite et à l’extrême-droite de l’échiquier politique, Valérie Pécresse rate le coche sur l’environnement : derrière des concepts creux – ‘écologie de l’incitation ou de l’espoir’ – se cache en réalité le refus de faire de la lutte contre le dérèglement climatique une priorité, en transformant en profondeur le système économique et les secteurs polluants. Comme si le cri d’alarme du GIEC n’était pas arrivé jusqu’à elle …
Valérie Pécresse et les responsables des Républicains continuent de privilégier un modèle de société qui détruit la planète” commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.
De fait, en dehors de quelques slogans, le programme de la candidate repose avant tout sur la défense du statu quo, à savoir : ne surtout pas remettre en question notre appareil productif (industriel, agro-alimentaire, énergétique, etc.), évacuer l’enjeu majeur de sobriété et faire peser la transition écologique sur les consommateurs.
“Le bilan des parlementaires Républicains lors du dernier quinquennat parle de lui-même : ils et elles ont par exemple majoritairement voté en faveur de la ré-introduction des néonicotinoïdes et n’ont pas soutenu les tentatives de fixer des conditions sociales et écologiques aux chèques en blanc du gouvernement Macron pour les entreprises polluantes pendant la crise du COVID.” poursuit-il.
Les mesures mises en avant par Valérie Pécresse sont un empilement de fausses solutions, néfastes ou insuffisantes pour le climat et l’environnement : de la construction de nouveaux EPR au mythe de ‘l’avion vert’, le solutionnisme technologique et la course à la croissance demeurent ses seules boussoles.
Aucune de ces mesures ne permettra de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre à court terme et donc de répondre à l’urgence climatique.