Paris, le 31 janvier 2018
Pour Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France :
« C’est une avancée positive car cela montre qu’EDF ne va plus pouvoir jouer à la roulette russe avec la sécurité de son parc nucléaire.
Désormais, c’est aux institutions d’imposer à EDF de réellement prendre en compte les problèmes de sécurité nucléaire et d’effectuer les renforcements nécessaires de ses installations. D’ailleurs, l’Autorité de sûreté nucléaire vient de demander l’intégration des questions de sécurité dans ses prérogatives.
Rappelons que l’ouverture de cette enquête parlementaire fait suite aux intrusions des militants de Greenpeace France sur les sites de Cattenom et de Cruas. Ces intrusions ont permis de démontrer la vulnérabilité et l’accessibilité des centrales d’EDF, en particulier des piscines d’entreposage du combustible usé. EDF ne peut désormais plus faire la sourde oreille sur le manque de sécurité de ses centrales. »