A l’issue de l’allocution d’Emmanuel Macron le 13 avril, Greenpeace France regrette un manque de transparence sur les orientations du plan de relance et la construction de l’après-crise, alors que des arbitrages nocifs pour les citoyens et la planète se dessinent déjà en coulisse.
Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne ‘Politiques climatiques’ à Greenpeace France, « dans les mots du Président de la République, le monde d’après devra encore patienter. Pourtant, ce monde se profile déjà : aides massives aux secteurs aérien et automobile sans contreparties et soutien inconditionnel aux marchés financiers. Les lobbies des industries polluantes sont déjà à la manoeuvre au Ministère de l’économie et des finances pour bénéficier des plans de relance. Le temps de la transparence viendra-t-il quand la protection des intérêts privés aura d’ores et déjà été assurée, au détriment des acquis sociaux et de l’environnement ? »
A l’image de la Finlande qui a mis l’atteinte de la neutralité carbone en 2035 au cœur de son plan de relance, l’écologie doit être un pilier de la construction de l’après-crise en France.