Greenpeace France prend note du fait que TotalEnergies a décidé d’engager une action judiciaire contre elle à la suite de la publication du rapport ‘Bilan carbone de TotalEnergies, le compte n’y est pas’.
Greenpeace France se tient tout à fait prête à engager un débat judiciaire sur la réalité de l’impact climatique de TotalEnergies. C’est d’ailleurs déjà l’objet de deux recours en cours devant les tribunaux français : l’affaire Total climat basée sur le devoir de vigilance, portée par des associations récemment rejointes par les villes de Paris et de New York ; ainsi que le recours déposé par Greenpeace contre TotalEnergies pour pratiques commerciales trompeuses dans lequel nous dénonçions déjà le caractère irréaliste et trompeur de sa communication sur sa trajectoire net zéro 2050.
Concernant le rapport, l’organisation est totalement transparente sur la méthodologie employée et ses calculs. Il semble évident que la major cache une partie de ses émissions au grand public et à ses investisseurs, et qu’elle n’est pas honnête sur son impact climatique. Il ne tient qu’à elle désormais de faire œuvre de vérité en mettant en place une comptabilité carbone claire, chiffrée et détaillée sur l’ensemble des émissions liées directement ou indirectement à ses activités.
’Le différentiel abyssal entre notre chiffrage estimatif et les déclarations de TotalEnergies nécessite un effort d’explication et de transparence de la part de la major. Plutôt que de répondre sur le fond du problème, c’est-à-dire le poids de sa responsabilité dans la crise climatique, TotalEnergies choisit la voie de l’intimidation et de l’attaque judiciaire, commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. Cette attitude est caractéristique de la major qui préfère employer tous les moyens plutôt que d’ assumer sa part de responsabilité”.