Pour Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France :
« Il est irresponsable de la part du gouvernement d’utiliser la force et la répression aujourd’hui à Notre-Dame-des-Landes.
Alors que la coordination du mouvement sur place construit depuis des mois des propositions pour l’avenir de ce territoire, dans une logique de respect de l’environnement et de solidarité, le gouvernement a choisi la démonstration de force plutôt que le dialogue. Cette méthode est inacceptable.
Expulser et menacer de destruction un lieu de vie comme les 100 noms, où bergerie, potagers et autres projets agricoles fleurissent, illustre par exemple l’absurdité de l’action du gouvernement sur place et l’incohérence de son discours.
L’opération de communication déployée par le gouvernement pour tenter de légitimer cette intervention et d’en contrôler son traitement médiatique est très préoccupante.
Sous couvert de beaux discours prônant dialogue et concertations, nous nous inquiétons de voir la dérive répressive de l’Etat à l’oeuvre contre les combats environnementaux.
Nous réaffirmons notre soutien au projet d’avenir de la ZAD et à celles et ceux qui se sont battu-e-s pour ce territoire pendant des années”.