Mercredi 17 janvier, le Sénat lance la commission d’enquête sur les moyens mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France.
Greenpeace France salue cette initiative :
« La mise en place de cette commission d’enquête est un excellent signal : la logique d’expansion fossile de la major pétro-gazière française et la responsabilité de l’État à cet égard sont aujourd’hui questionnées dans une instance majeure de notre système démocratique.
Alors que TotalEnergies fête ses 100 ans d’activités en 2024, la responsabilité historique de l’industrie fossile dans la crise climatique ne fait plus aucun doute. Il est donc essentiel que l’État cesse de porter les intérêts privés de cette industrie au détriment de l’intérêt général et joue son rôle de régulateur en se dotant de moyens pour contraindre cette industrie à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, comme nous nous y sommes engagés dans le cadre de l’accord de Paris.
Nous appelons les sénateurs et sénatrices à exercer pleinement leur rôle essentiel de contrôle du gouvernement et leur pouvoir d’investigation sur un sujet aussi crucial pour le respect de nos objectifs en matière de lutte contre le réchauffement climatique”, commente Edina Ifticène, chargée de campagne Énergies fossiles à Greenpeace France.