Paris, 11 juillet 2015 – Greenpeace lance sa campagne estivale #Cupithon pour sensibiliser les consommateurs aux impacts dévastateurs de la surpêche et pointer la responsabilité des marques de boites de thon.
Pendant tout le mois de juillet, les militants de Greenpeace seront sur le terrain pour aller à la rencontre des vacanciers et des consommateurs de thon en boite pour leur expliquer les conséquences dévastatrices de la surpêche dans les eaux tropicales.
Première étape ce matin sur l’A10, où Greenpeace a déployé 3 banderoles sur des ponts surplombant l’autoroute pour interpeller les automobilistes partant en vacances.
En parallèle, des militants allaient à la rencontre du public sur des aires de repos pour leur donner plus d’informations.
Des actions tout terrain pour déclarer sa flamme au thon
« L’été est une période cruciale pour les marques de thons en boite car il correspond à leur pic de vente. Nous allons donc multiplier les activités pour toucher directement ceux qui peuvent aujourd’hui faire évoluer les pratiques des marques dans le bon sens : les consommateurs », explique Hélène Bourges, chargée de campagne Océans pour Greenpeace.
De la côte landaise à la côte bretonne, un dirigeable de 40 mètres de long sillonnera les airs au-dessus des plages pour sensibiliser les Juillettistes les pieds dans l’eau, tandis que les groupes locaux de Greenpeace seront mobilisés sur les plages ou à la sortie des supermarchés.
Fil rouge de cette campagne, Cupithon proposera au public d’appeler les services consommateurs des marques pour s’assurer qu’elle développent une relation durable avec le thon, obtenir des précisions sur l’espèce de thon contenue dans les boites de conserve qu’ils consomment, ainsi que la zone, la méthode de pêche et le nom du bateau.
L’impact destructeur de la pêche thonière industrielle sur les océans
Cette campagne de sensibilisation fait partie d’une campagne de longue haleine sur la pêche thonière et la grave menace qu’elle représente sur les océans. En entraînant une baisse inquiétante des stocks de thons tropicaux, prédateurs situés en haut de la chaîne alimentaire, les modes de pêches les plus destructeurs provoqueront des déséquilibres irréversibles sur la vie marine.
Par exemple, des techniques de pêche déployées par l’industrie thonière, comme les dispositifs de concentration de poissons (DCP), vident petit à petit les océans, entraînent des prises accessoires, notamment de jeunes thons qui n’ont pas eu le temps de se reproduire, mais aussi de requins, de tortues et de raies.
La responsabilité des marques de thon en boîte
Pour Greenpeace, les marques de thons en boîte ont un rôle crucial à jouer pour protéger les océans en soutenant une pêche durable.
« Cet été, les marques ont l’occasion de prouver aux consommateurs leur engagement en faveur d’une pêche durable respectueuse des océans », ajoute Hélène Bourges. « Elles doivent notamment refuser de s’approvisionner avec des stocks de thons surexploités ou exiger des méthodes de pêche durables comme la pêche à la canne ou la pêche sur bancs libres, c’est-à-dire sans DCP ».