Compte tenu de la nature des OGM, de leur dissémination incontrôlable, la coexistence des cultures est impossible : la liberté deproduire avec et sans condamne la liberté de produire et consommer sans OGM que réclament la majorité des français.
Vous pouvez agir maintenant. Plus que jamais, votre voix compte ! Appelez dès que possible votre député pour lui faire savoir que vous voulez une agriculture sans aucun OGM. C’est votre droit de citoyen de faire connaître votre position durant ce débat crucial. Mardi, le projet de loi fera l’objet d’un scrutin solennel, ce qui permettra de connaître le vote de chacun des députés.
Pour agir, c’est simple:
– Identifiez le nom de votre député sur le lien si dessous si vous ne le
connaissez pas déjà: http://www.assemblee-nationale.fr/13/qui/circonscriptions/
– Puis appelez l’Assemblée nationale au numéro ci-dessous en demandant à parler à votre député: 01.40.63.60.00
Vous tomberez sur une personne de sa permanence : demandez lui de laisser à votre élu un message même très court en lui disant par exemple :
– que vous (et vos enfants) voulez continuer à manger sans OGM et que vous souhaitez que votre député prenne bien l’avis des français qui très majoritairement veulent continuer à manger vraiment sans OGM.
ou
– Je vous appelle concernant le projet de loi OGM. Je vous demande solennellement de voter contre pour garantir la liberté de consommer sans OGM. Merci d’avance !
Consultez le document sur la position commmune des ONG et syndicats sur le projet de loi (Greenpeace, confédération paysanne, Amis de la Terre, syndicat des apiculteurs, Fédération nationale de l’agriculture bio…)
Pourquoi ce projet de loi condamne l’agriculture et la production sans OGM ?
– Dans son article 1, ce projet de loi garantit la liberté de produire « avec et sans » OGM. L’ensemble des parties prenantes du Grenelle s’était mis d’accord sur un projet garantissant la liberté de produire « sans » OGM… La nuance est de taille, puisque compte tenu de la nature même des OGM, de leur dissémination incontrôlable, la liberté de produire avec OGM menace la liberté de produire sans ! Contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire, la coexistence est impossible. La coexistence, c’est la disparition annoncée du sans OGM. C’est inacceptable.
– Ce projet nie le sans OGM en légalisant un seuil de contamination jusqu’à 0,9%. C’est à dire que le sans OGM pourra contenir jusqu’à 0,9% d’OGM. Ce n’est donc pas sans OGM ! Ce seuil, qui est le seuil d’étiquettage européen, ne correspond à aucune nécessité juridique ou rationalité scientifique. Il s’agit d’un véritable droit à polluer qui sera augmenté, année après année, au fur et à mesure de la généralisation des contaminations. Sans OGM, cela doit être véritablement sans OGM, c’est-à-dire inférieur au seuil de détection (de 0,01 à 0,1%).
– Le régime de responsabilité prévu par le projet de loi ne prend en compte ni la réalité des contaminations (qui pour la plupart, ont lieu hors des champs, lors des opérations de transport, de stockage…), ni les importantes distances de contamination possible par le pollen, ni la durée potentielle de ces contaminations et laisse encore à la victime la charge de prouver qu’elle a été contaminée. Les risque des OGM doivent être assumés par leurs promoteurs et non par ceux qui les subissent.