À quoi sert le fonds de solidarité internationale de Greenpeace ?

Greenpeace est un réseau international d’organisations indépendantes. Comment se répartissent les ressources entre les différents bureaux ?

Le réseau Greenpeace comporte 25 bureaux nationaux et régionaux, implantés dans 55 pays à travers le monde et sur tous les continents. Situé à Amsterdam, aux Pays-Bas, le siège international de Greenpeace (Greenpeace International) coordonne les orientations stratégiques et prioritaires des campagnes menées au niveau international, fournit un soutien en matière de logistique ou de communication aux différentes équipes de Greenpeace dans le monde et coordonne la flotte de bateaux.

Situé à Amsterdam aux Pays-Bas, le siège international de Greenpeace (Greenpeace International) coordonne les orientations stratégiques et prioritaires des campagnes menées au niveau international dans 55 pays grâce à ses 25 bureaux nationaux et régionaux répartis à travers le monde, fournit un soutien en matière de logistique ou de communication aux différentes équipes de Greenpeace dans le monde et coordonne la flotte de bateaux. Le maillage international de Greenpeace est un atout majeur pour élaborer conjointement des campagnes d’envergure mondiale et démultiplier leur impact au niveau local.

Encore faut-il que chaque bureau dispose des moyens nécessaires pour lutter contre les atteintes à l’environnement, qui ne connaissent pas de frontières. Or, en Afrique, en Amérique du Sud ou en Asie, les équipes de Greenpeace ne disposent pas toujours de communautés de soutiens aussi importantes que la nôtre, ici en France, pour garantir leur indépendance financière.

Pour agir au plus près de l’urgence environnementale et climatique, Greenpeace International veille donc également à ce que chaque bureau dispose des capacités de développement et d’action à la hauteur des défis auxquels il fait face dans sa région. C’est dans ce but qu’elle a mis en place un fonds de solidarité internationale, dans lequel les bureaux qui en ont les capacités financières versent une partie de leurs ressources qui seront ensuite redistribuées aux bureaux prioritaires mais non autonomes financièrement. Ces bureaux se trouvent régulièrement dans les pays parmi les plus durement touchés par les catastrophes écologiques et doivent pouvoir compter sur notre plein soutien.

Quels sont les bureaux qui contribuent le plus à ce fonds et ceux qui en bénéficient ?

En 2022, les trois pays ayant le plus contribué à ce fonds sont l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. Ainsi, Greenpeace France a reversé, en 2023, 32 % des ses dons collectés (soit près de 10 millions d’euros) à Greenpeace International qui s’est ensuite chargée de les reverser aux bureaux prioritaires.

Cette contribution est vitale pour certains bureaux dont les missions sont absolument décisives pour l’avenir de notre planète, mais où nos homologues doivent faire face à de lourds obstacles politiques, économiques et sociaux qui les empêchent d’acquérir leur autonomie financière.

Par exemple, ce fonds a permis de financer des campagnes menées par nos collègues contre la déforestation au Brésil, contre le pillage des eaux poissonneuses en Afrique de l’Ouest ou encore contre la pollution plastique en Malaisie.

Les combats de nos collègues, partout dans le monde, sont aussi les nôtres : il est
de notre devoir de les soutenir et de mettre nos forces et ressources en commun.