Quand Monsanto franchit toutes les limites pour défendre son best-seller
Une enquête en deux volets (volet 1 et volet 2), réalisée par des journalistes du Monde , reprend en détail les pratiques employées par Monsanto en réaction au classement du CIRC. Qu’il s’agisse d’intimider des scientifiques participant au groupe de travail du CIRC, de tenter de geler les financements des institutions indépendantes en discréditant leurs travaux, d’infiltrer de faux journalistes, d’embaucher des « trolls » pour critiquer tous les articles en ligne, ou encore de financer des études scientifiques pour « faciliter » l’interprétation des données par les autorités publiques, rien n’arrête le géant de l’agrochimie … Monsanto déborde malheureusement d’imagination lorsqu’il s’agit de contre-attaquer sur le glyphosate. Jusqu’où la firme est-elle prête à aller dans cette guerre contre le CIRC et la science indépendante ?
L’autorisation du glyphosate en Europe en pleine discussion
Manifestation contre le glyphosate devant la Commission européenne à Bruxelles, février 2017. © Eric De Mildt / Greenpeace
Faites entendre la voix des citoyen-ne-s européen-ne-s plutôt que celle des multinationales !
Le géant Monsanto se prend pour Goliath, mais il oublie que nous sommes David. Greenpeace a ainsi lancé, avec un collectif d’organisations, une initiative citoyenne européenne (ICE) sur le glyphosate. L’objectif : atteindre plus d’un million de signatures avant fin juin, en respectant une procédure très stricte (c’est pour cette raison que nous vous demandons par exemple votre numéro de carte d’identité), pour que l’Union européenne prenne en compte nos demandes :
- Interdire le glyphosate !
- Faire évoluer les procédures européennes d’évaluation des pesticides.
- Rendre obligatoires des objectifs de réduction de l’usage des pesticides tout en accompagnant réellement les agriculteurs dans cette transition.
Avec plus de 830 000 signatures en seulement quatre mois, nous y sommes presque ! Ajoutez votre voix et partagez cette initiative avec vos proches afin de bannir le glyphosate de nos champs.