Greenpeace défend-elle le gaz fossile ?
Greenpeace est totalement opposée au gaz, énergie fossile qui alimente la crise climatique. Nous avons maintes fois défendu nos positions sur ce sujet, dans le cadre de la campagne que nous menons pour que cette énergie, comme le nucléaire, ne soit pas incluse dans la taxonomie européenne, ou encore contre le nouveau terminal méthanier du Havre.
Greenpeace fait campagne contre toutes les énergies fossiles, charbon, pétrole et gaz.
Il y a 10 ou 15 ans, le gaz fossile pouvait encore être considéré comme une énergie de transition, pour remplacer rapidement et de manière temporaire le charbon, encore plus émetteur de gaz à effet de serre, dans les pays qui en dépendaient encore fortement. En raison de l’inaction climatique mondiale des dernières années et de l’urgence à empêcher un emballement catastrophique du climat, le gaz fossile ne peut plus être considéré comme une « technologie de transition ». Depuis plus de 30 ans au moins, nous prônons un objectif 100 % renouvelable basé sur la sobriété et l’efficacité énergétiques (par exemple à travers une rénovation thermique ambitieuse de tous les logements).
Le gaz fossile, tout comme le charbon et le pétrole, est une énergie fossile qui alimente la crise climatique. Le gaz fossile n’a donc pas sa place dans le mix énergétique de demain. En outre, des études récentes ont montré qu’en tenant compte non seulement du CO2 émis lors de la combustion du gaz fossile, mais aussi des fuites de méthane lors de l’extraction et du transport, le gaz fossile est souvent presque aussi nocif pour le climat que le charbon.
Greenpeace rejette les investissements dans de nouvelles infrastructures de gaz fossile. Les nouvelles centrales électriques au gaz fossile, les gazoducs ou les terminaux d’importation de gaz fossile liquéfié impactent le système énergétique pour de longues périodes et bloquent la transition rapide vers les énergies renouvelables.