Samedi 14 novembre, des militants de Greenpeace ont investi pacifiquement des stations Total pour dénoncer un crime climatique subventionné par l’Union européenne : l’exploitation des sables bitumineux. A Brest, Angers, Poitiers, Aix-en-Provence, Chambéry, Rouen et Nice, nos militants ont informé les clients, les salariés et montrer ce dans quoi investit Total depuis plusieurs années au Canada : le pétrole le plus cher et le plus sale du monde, les sables bitumineux.
En savoir plus sur ce crime environnemental
La campagne de Greenpeace vise principalement à montrer du doigt l’impunité des groupes privés comme Total, leur responsabilité dans les changements climatiques, mais aussi les complicités dont ils bénéficient de la part de l’Etat ou de l’Union européenne. L’Europe se targue en effet d’être un leader dans la lutte contre les changements climatiques, mais elle a accordé entre 2004 et 2008 à différents groupes pétroliers, dont Total, six milliards d’euros de subventions ! Cette année, le Parlement européen a voté une enveloppe supplémentaire de 2,5 milliards d’euros sur laquelle Total a touché 142,9 millions d’euros. Le but était entre autres de soutenir l’exploitation par ces groupes européens de pétroles non conventionnels, dont les sables bitumineux !
Alors que le 7 décembre s’ouvre à Copenhague la conférence internationale sur le climat, Greenpeace demande que l’Europe arrête immédiatement ces investissements et subventions.
Vous pouvez nous aider dans notre combat en signant notre pétition » Ultimatum climatique « . Plus de 300 000 personnes l’ont déjà fait.