A Lyon et dans les communes adjacentes, la pollution de l’air extérieur au dioxyde d’azote (NO2) dépasse le niveau légal dans un rayon de 200 mètres autour de 462 écoles et crèches. Cela représente 53% de ces établissements. Pire, 116 écoles et crèches, soit 13% de ces établissements, se trouvent à moins de 50 mètres d’une zone extrêmement polluée, où la norme française et européenne annuelle de 40 µg/m3 est dépassée.
La carte interactive réalisée par Greenpeace superpose la carte des données de la pollution de l’air extérieur au dioxyde d’azote (NO2) produites par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes pour l’année 2017 et la carte des établissements accueillant des enfants : écoles maternelles, élémentaires et primaires, crèches, halte-garderies, etc.
Les dépassements de la valeur limite annuelle en dioxyde d’azote font de la métropole de Lyon une des zones pour lesquelles la France va être jugée par la Cour de Justice Européenne. A l’échelle de la métropole, le transport routier est le premier secteur émetteur d’oxydes d’azote et représentait, en 2015, plus de 60% des émissions.
Les données mises en avant par Greenpeace doivent alerter : c’est la santé de milliers d’enfants qui est en jeu ! Pour qu’ils puissent respirer sans danger, l’ensemble de la métropole de Lyon doivent être libérées des gaz d’échappement des voitures et des poids-lourds, en priorité les diesel particulièrement nocifs. La Zone à Faibles Emissions qui devrait entrer en vigueur en 2020 et qui ne concerne que les camions les plus anciens, n’est pas suffisante ! Il faut aujourd’hui aller plus loin. Les élu·e·s doivent aussi absolument continuer à développer les alternatives et accompagner le changement, pour permettre à chacun.e de se déplacer autrement. Pour être cohérents sur la sortie du tout-routier, les élu·e·s doivent également s’opposer à l’Anneau des Sciences, un projet d’un autre temps.
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