L’EnVert du décor #7 : liberté, égalité, fraternité #Resist

À chaud !

Face au risque de voir le Front National emporter cette élection, nous ne pouvions rester spectateurs. Avec soixante autres associations, nous avons pris la parole entre les deux tours pour rappeler la nécessité de se mobiliser face à l’intolérance et à l’exclusion revendiquées par l’extrême droite. Dans tous les domaines dans lesquels nous agissons collectivement, des droits humains à l’environnement, de la lutte contres les inégalités à l’accueil des migrants, de l’accès aux soins à l’éducation, le projet du Front National représente une menace.

C’est pourquoi il est urgent de défendre les valeurs universelles de notre devise nationale. Nous lançons un cri d’alarme et refusons que le FN s’accapare et mette à sac les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité qui nous animent. Ces valeurs ne peuvent supporter d’être enfermées derrière des murs ou des frontières. Leur strict respect et leur universalisme sont indispensables à notre combat pour la protection de l’environnement.

Nous avons besoin de notre liberté de critiquer, de manifester, de proposer des alternatives et même de désobéir. Nous revendiquons la nécessité d’une égalité bien réelle entre toutes et tous face aux droits, à l’accès aux soins, à l’éducation ou à la possibilité de vivre dans un environnement sain et protégé. La fraternité, c’est-à-dire la solidarité et l’humanité, est à la base de notre mission : construire un monde écologique et en paix pour le bien-être de toutes et tous.

Nous appelons les citoyens à se mobiliser pour défendre ces principes fondamentaux face à ceux qui prônent l’exclusion et l’intolérance. C’est le message adressé ce matin par nos 12 militants qui ont déployé une immense banderole de 300 mètres carrés sous le premier étage de la tour Eiffel. On peut lire la devise française « Liberté, Égalité, Fraternité #Resist ».

Greenpeace est une organisation internationale. De nombreux pays comme la Hongrie, la Turquie ou même les Etats-Unis font face à une montée du nationalisme ou de l’autoritarisme, nourrie par les inquiétudes légitimes liées au chômage, à la précarité, au renforcement des inégalités et à des politiques menées très souvent au détriment de l’intérêt général.

Pour nous, la réponse à ces malaises ne peut pas être la xénophobie et le repli sur soi, mais la coopération, la solidarité et l’ouverture. Des solutions existent pour construire un monde plus juste socialement et plus durable pour notre planète : c’est en nous unissant que nous le construirons, en menant une véritable transition écologique et non pas en alimentant les peurs.

L’idée d’ « écologie patriote » défendue par Marine Le Pen est une aberration du point de vue écologique et ne sert que de faire-valoir à un projet intolérant. Personne ne peut prétendre s’attaquer sérieusement aux changements climatiques, à la pollution de l’air ou à la protection des océans à l’abri de frontières hermétiques au monde extérieur.

De son côté, Emmanuel Macron, s’il est élu, trouvera face à lui une vigilance et une détermination de tous les instants sur les enjeux majeurs du moment. Qu’il s’agisse de la transition énergétique ou de la transformation nécessaire de notre agriculture, nous serons là pour porter haut et fort les sujets environnementaux. Le débat télévisé entre les deux candidats a montré que l’écologie n’avait décidément pas passé le premier tour. A nous de remettre cette question à l’ordre du jour dès l’élection terminée.

Éclairage sur la rétention administrative, avec La Cimade

Pour cette vidéo de notre série « Éclairage sur », nous avons le plaisir de donner la parole à La Cimade à propos de sa lutte pour la dignité et les droits des personnes réfugiées et migrantes. L’association constate que le quinquennat qui s’achève n’a pas marqué de rupture avec les logiques de contrôle, de surveillance et d’enfermement des étrangers réfugiés ou migrants. Pour preuve, le chiffre annoncé sur le nombre de personnes maintenues en rétention administrative pendant le quinquennat fait froid dans le dos.

Moi citoyen-ne

Nous avons clos cette rubrique participative avec une dernière question : Comment faites-vous pour réduire le volume de vos déchets ? Cette interrogation vous a fait massivement réagir, et voici l’une des nombreuses contributions que nous avons reçues par mail ou en réaction à ce post Facebook !

Nous vous invitons à consulter notre album en ligne ici, dans lequel nous avons sélectionné certaines de vos contributions au fil des semaines. Nous vous remercions chaleureusement pour votre participation, très inspirante !