L’EPR : un fiasco international
L’outil technologique EPR, l’unique modèle de réacteur nucléaire français de troisième génération, a dépassé les 30 ans d’âge depuis la genèse du projet en 1989. Ce réacteur a été présenté dès le début non comme une révolution ou une rupture technologique mais comme une évolution dans la continuité de la filière des réacteurs à eau pressurisée de deuxième génération dont font partie les 56 réacteurs nucléaires en fonctionnement en France. Il devait aussi, selon ses promoteurs, constituer le réacteur nucléaire de référence du 21e siècle, et être rapidement et massivement exporté en dizaines d’exemplaires partout dans le monde.
Trois décennies plus tard, la réalité est bien loin des annonces et des ambitions de l’industrie nucléaire et des responsables politiques ayant choisi cet outil technologique. Au moment où la France envisage la construction de plusieurs de ces réacteurs EPR pour l’horizon 2050, ce rapport vise à rassembler en un même document les principaux événements ayant conduit à de très conséquents retards et surcoûts sur chacun des six EPR en fonctionnement ou encore en construction dans le monde. Tour d’horizon international du fiasco industriel et économique de l’EPR : à Olkiluoto en Finlande, à Flamanville en France, à Hinkley Point au Royaume-Uni et à Taishan en Chine.
Ce rapport a été finalisé en mars 2022 et n’a pas été mis à jour depuis.
A TELECHARGER | EPR_un fiasco international_Rapport Greenpeace France_mars 2022