Samedi 7 mai 2016 au soir, une quinzaine de militants de notre groupe local parisien (Marie, Leeroy, Valentine, Manon, Gayané, Mickael, Alex, Agathe, Adrien, Fadia, Laura…) partagent un verre dans un bar à proximité du Théâtre de la Porte St Martin, où François Hollande assiste à une représentation de Cyrano de Bergerac et dont il sort aux alentours de minuit. Quand il s’approche des gens pour serrer des pognes, Fadia l’interpelle gentiment sur Fessenheim, lui rappelant sa promesse de campagne : fermer la vieille centrale alsacienne pendant son mandat (ce qui, faut-il le rappeler, serait conforme aux exigences de la loi sur la transition énergétique votée l’été dernier, qui prévoit de réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique à 50%). Manon prend ensuite le relais et noue un court échange avec lui :
Manon: – Quand allez-vous fermer Fessenheim ?
François Hollande: – Fin de l’année.
M: – Mais le décret de fermeture, c’est pour quand ?
FH: – C’est pour juin.
M: – C’est sûr, hein ?
FH: – Oui, oui.
Adrien lui a ensuite expliqué que tout ce beau monde militait chez Greenpeace, ce à quoi le président de la République a bien réagi, se livrant même à une séance de photos et de selfies avec le groupe.
Nous prenons donc François Hollande au pied de la lettre – car on ne ment pas aux citoyens, n’est-ce pas ? – et attendons le décret de fermeture de Fessenheim pour fin juin au plus tard qui précisera une fermeture au plus tard le 31 décembre 2016. Rappelons que pour le moment, la programmation pluriannuelle de l’énergie ne contient pas, malheureusement, de volet nucléaire.