Pourquoi marcher pour le climat
Parce que la loi Climat n’est pas à la hauteur !
La loi Climat est un échec cuisant qui ne peut provoquer que colère et indignation. C’est pour cela que nous appelons à rejoindre les cortèges de la Marche climat dimanche 9 mai 2021 : ensemble montrons que nous ne sommes pas dupes de la communication du gouvernement !
Les catastrophes climatiques vont s’intensifier si l’on ne fait rien
Jamais la planète n’a eu aussi chaud depuis 2000 ans. Partout dans le monde, les populations souffrent d’événements climatiques extrêmes. Rien qu’en France, la chaleur en 2019 a battu des records, les sécheresses ont décimé des forêts, et les incendies ont ravagé des milliers d’hectares de cultures. En Europe, l’été, les hautes températures et les pics de pollution asphyxient les grandes villes. A l’autre bout du monde, le Groenland fond, l’Inde manque d’eau, l’Amazonie disparaît et nos poumons brûlent.
Or, sans réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre à court terme, le dérèglement climatique va s’aggraver et les phénomènes extrêmes se multiplier : ouragans plus intenses, inondations plus importantes, canicules encore plus longues et plus fréquentes… Pourtant, entre une augmentation de 1,5 degré (le seuil défini par l’Accord de Paris) et 3 degrés (ce vers quoi nous nous dirigeons faute de changement de modèle économique ), les conséquences varient du tout au tout. C’est pourquoi nos gouvernements doivent agir maintenant : les choix d’aujourd’hui déterminent notre avenir demain. Or, il est encore possible de réduire les impacts. Chaque dixième de degré compte.
Défendre le climat, c’est lutter pour davantage de justice sociale
Le dérèglement climatique pèse sur les personnes plus démunies, qui sont en première ligne, et creuse les inégalités sociales, en France et dans le monde. Si, grâce à la pression collective et citoyenne sur les responsables politiques, nous limitons le réchauffement à 1,5 degré (le seuil décidé par l’Accord de Paris, et au-dessus duquel les conséquences seraient dramatiques), nous gagnerons d’autres batailles : inégalités, emploi, justice sociale, réduction des conflits et des migrations… In fine, c’est aussi la qualité de vie qui en sera meilleure : alimentation, isolation des logements, emplois dans les énergies renouvelables… pour un monde pacifié et en bonne relation avec l’environnement. C’est pour cela qu’il faut exiger une transition écologique juste.
Dire stop au blabla, et place aux actes !
Face à la crise climatique, Emmanuel Macron montre son penchant pour la communication, mais clairement pas pour l’action. Début 2020, il a même revu l’ambition climatique de la France à la baisse, en rehaussant le volume autorisé d’émissions de gaz à effet de serre. Ce décalage entre les discours et les actes est insupportable. Pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, les dirigeants politiques doivent rompre avec le système économique néolibéral qui détruit la planète au profit des industries polluantes. L’inaction politique n’est pas une fatalité : mobilisons-nous !