Qu’il s’agisse des investissements nécessaires pour maintenir un parc vieillissant, des sommes faramineuses exigés pour la mise en service des nouveaux EPR (en 2015, le coût de l’EPR de Flamanville était de 10,5 milliards d’euros, contre 3,3 milliards prévus initialement), du rachat d’AREVA NP au prix exorbitant de 2,5 milliards d’euros, de l’épuisement du marché mondial de la construction de nouveaux réacteurs ou de la compétitivité grandissante des énergies renouvelables, le modèle économique de la filière nucléaire gérée par EDF est aujourd’hui dans un état de désastre économique.
La stratégie industrielle de prolongation des réacteurs nucléaires en France est un échec. Il est dans l’intérêt de tous qu’EDF et son PDG reviennent à la réalité et ferment leurs réacteurs. Au final, ce sont toujours les clients d’EDF et les contribuables qui paient les pots cassés.