Le Règlement Local de Publicité (RLP) de Paris interdit les panneaux publicitaires numériques dans la ville. Cette interdiction est indispensable : les écrans numériques sont polluants à fabriquer, énergivores à utiliser, générateurs de déchets électriques et électroniques. Ils représentent, en outre, une source de pollution lumineuse nocive pour la biodiversité.
Nous sommes très inquiets des discussions en cours au sein du Conseil de Paris visant à permettre le recours “aux nouvelles technologies, dont les écrans numériques

Climat

Non aux écrans publicitaires dans les rues de Paris

Le Règlement Local de Publicité (RLP) de Paris interdit les panneaux publicitaires numériques dans la ville. Cette interdiction est indispensable : les écrans numériques sont polluants à fabriquer, énergivores à utiliser, générateurs de déchets électriques et électroniques. Ils représentent, en outre, une source de pollution lumineuse nocive pour la biodiversité. Nous sommes très inquiets des discussions en cours au sein du Conseil de Paris visant à permettre le recours “aux nouvelles technologies, dont les écrans numériques". Cette modification du RLP serait incompatible avec les engagements climatiques et environnementaux pris par la Ville de Paris, et enverrait un signal politique désastreux à l’heure où les parisiens se mobilisent de plus en plus contre la crise climatique et écologique.

Ce 11 juin au matin, alors que débutait le Conseil de Paris, des militants de plusieurs organisations parisiennes ont interpellé les 163 membres du Conseil devant l’Hôtel de Ville et leur ont remis une lettre ouverte. Cette lettre, signée par 15 organisations, leur demande de maintenir l’interdiction d’installer des panneaux publicitaires numériques polluants et énergivores dans les espaces publics à Paris.

Communiqué de presse du 11 juin 2019 – 15 associations interpellent le Conseil de Paris

Lettre du 11 juin 2019 aux membres du Conseil de Paris

Les panneaux publicitaires numériques sont une aberration écologique : ils consomment jusqu’à 15 fois plus d’électricité que les panneaux rétro-éclairés et pendant les pics de froid, contribuent à accroître la consommation de charbon !