Samedi 23 mars, à l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, les militants de Greenpeace à Paris ont appelé le public à les rejoindre pour la protection des abeilles menacées par l’agriculture industrielle et les pesticides.
Les abeilles contribuent pour 1/3 à notre alimentation en pollinisant 80 % des espèces de plantes. Pourtant leur vie est en danger, fragilisées par l’usage intensif de pesticides et particulièrement des insecticides de la famille des néonicotinoïdes, les abeilles meurent, parfois en masse, désertant leurs ruches.
Les citoyens s’engagent pour les alternatives aux pesticides et l’ont fait savoir le 23 mars sur le stand de Greenpeace à Paris.
La dangerosité des pesticides est scientifiquement reconnue
Du 20 au 30 mars, la Semaine pour les alternatives aux pesticides est l’occasion de sensibiliser le grand public aux dangers des pesticides pour le vivant, du plus petit comme l’abeille jusqu’à l’homme. C’est ainsi que samedi 23 mars, les militants de Greenpeace se sont installé dans le parc de Bercy afin d’y aménager une « zone sans pesticides », symbolisant l’engagement de Greenpeace mais aussi de chaque citoyen à lutter contre l’usage des produits phytosanitaires chimiques pourtant reconnu dangereux par les scientifiques ou encore l’Autorité européenne de la sécurité des aliments (EFSA).
Dessine-moi une abeille… pour préserver notre environnement et notre avenir !
La disparition des abeilles met en danger notre sécurité alimentaire.
La seule alternative, une agriculture écologique
Pour les enfants invités à dessiner leur insecte favori, pour les parents préoccupés par les conséquences sanitaires, cet après-midi fut un moment privilégié d’échanges avec les militants. Que faire quand on sait que la France continue d’augmenter sa consommation de pesticides (+2,5% en 2011)? Greenpeace demande que la France oeuvre auprès de ses homologues européens pour que tous les insecticides néonicotinoïdes soient interdits. Greenpeace demande aussi qu’un autre modèle agricole voit enfin le jour, véritablement écologique, reposant sur la biodiversité, indispensable à la vie des abeilles, sur la protection des sols, des eaux et du climat et qui ne contamine pas l’environnement avec des produits chimiques ou des OGM.
L’Europe doit agir pour interdire les néonicotinoïdes, ces insecticides co-responsables de la disparition des abeilles.
Pour Greenpeace, le temps est venu d’une agriculture écologique respectueuse de la biodiversité, et donc des abeilles.
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En savoir plus sur http://ogm.greenpeace.fr
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Les abeilles sont aussi victimes des OGM en Europe : signez la pétition sur http://www.ogm-abeille.org
